Prendre la décision de faire son Alyah, se décider … à surmonter les difficultés !
Une ancienne publicité de l’Agence Juive mettait en garde les candidats à la Alyah: elle disait, Attention nous ne vous promettons pas un champ de roses !
Ce slogan était bien vrai : sa volonté était de prévenir plutôt que de guérir. Pour les francophones, qui ont grandi en France, les difficultés existent : elles tiennent au fait que La France où ils ont vécu est un pays de mentalité latine, cartésienne.
En s’installant en Israël, ils se retrouvent dans un « melting pot », un lieu de rassemblement d’exilés (Kibbuts Galuyot) ou l’establishment (les décisionnaires, de la vie publique, et des grandes entreprises) sont de mentalité anglo-saxonnes. Ce sont des mentalités fort différentes !
Néanmoins, ces difficultés ne sont pas insurmontables, bien sûr, elles seront plus facilement surmontées par des personnes plus jeunes, et par des personnes, qui, dans leur cursus, ont vécu quelques années dans un pays anglo-saxon.
D’ailleurs on dit bien, pour vivre en Israël, il faut bien connaitre l’hébreu, mais on entend aussi de temps en temps : par contre si tu ne parles pas bien l’hébreu, mais que tu parles couramment l’anglais tu devrais t’en sortir (c’est plutôt vrai à Tel-Aviv, Herzliya ou dans le Sharon, pas forcément sur tout Israël !)
Aujourd’hui, quand on voit ce qui se passe en France, on se dit que finalement petit à petit, les Juifs hésitants vont se rendre à l’évidence que la France n’est plus « le havre de paix » qu’elle était autrefois : « liberté, égalité, fraternité » n’est plus au goût du jour …
Ce qui devient plus au goût du jour c’est l’islamisation de l’Europe : la mise en place de la charia, le port du foulard obligatoire, la viande hallal dans les cantines, en d’autres termes, le droit de la minorité des migrants anciens et plus récents (de ces deux dernières années) à déterminer ce qui est censé représenter le bien, pour la majorité des Français laïcs.
Il y a environ deux ans M. Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman, avait résumé la tendance en suggérant de transformer les églises vides en mosquées. Ceci avait provoqué la colère de Christine Boutin, ancienne ministre du gouvernement français mais en même temps, il faut le dire, la compréhension du chroniqueur politique français Thierry de Cabarrus (qui avait jugé que cette proposition n’était pas absurde !)
C’est dans ce climat d’avenir, pour le moins incertain, qu’il faut évaluer le sinistre silence, des médias en France, concernant l’agression par coups et blessures et la défenestration de la directrice d’école Mme Sarah Halimi.
Idem pour la mise en sourdine de l’agression par arme à feu sur les Champs Elysées de deux policiers en fonction, les médias en France, ont parlé de la mort sur le champ du premier policier mais ont présenté le décès du deuxième comme une conséquence de ses blessures, cela avait pourtant la même cause: l’agression terroriste d’un agent de Daech, infiltré parmi les migrants.
Aujourd’hui, 40 % de la population juive mondiale vit en Israël : c’est « Le Kibbouts Galouyot », le rassemblement des exilés, chaque communauté ou individu vient se fondre dans la masse, cela ne se fait pas sans difficultés. Mais le vieux proverbe français dit: prévenir c’est guérir.
Quand on est prudent, et que l’on prend ses dispositions, on s’informe le mieux possible, on assiste, là où on vit, à toutes les réunions d’informations sur l’Alyah, qui ont lieu à la synagogue ou dans les centres communautaires. On fait soi-même des voyages d’études en couple et on pousse ses enfants à en faire autant.
On multiplie les échanges avec notre famille ou nos amis, qui ont déjà fait leur alyah et avant toute autre chose : on commence à apprendre l’hébreu de manière assidue avec une bonne école de langues. Avec le courrier électronique et la téléphonie Internet, les choses vont très vite, et cela ne coûte pas trop cher. En un mot, il n’y a pas lieu d’attendre la dernière minute pour prendre ses dispositions.
Vivre en Israël, ce n’est pas vivre comme n’importe où ailleurs : c’est faux ! La terre d’Israël nous a été donnée, pour que nous autres juifs, nous venions y vivre pleinement notre identité juive !
En d’autres termes, l’alyah ce n’est pas une mince affaire, et la meilleure manière de faire… c’est de se préparer : c’est-à-dire procéder à un retour aux sources, penser à nos racines, penser à nos parents, à nos grands-parents et arrières-grands-parents qui ont tant et tant espéré … l’an prochain à Jérusalem : année après année, toute leur vie, et que seule une petite partie d’entre eux, a réussi à réaliser.
Aujourd’hui, chaque juif a la possibilité de faire son Alyah, et il ne faut pas attendre que cela devienne plus difficile, plus compliqué pour le faire… Il faut se décider : prendre son courage à deux mains et aller de l’avant ! Et puis à vrai dire, beaucoup de choses se passent dans la tête : pensez que c’est possible et la chose deviendra possible pour vous.
On vient vivre en Israël par amour pour notre peuple, pour notre terre et pour notre merveilleuse histoire qui est millénaire !
Souvenez-vous il n’y a pas si longtemps on a lu la Haggadah de Pessah !
Un ami qui avait franchi les difficultés de l’intégration, me disait dernièrement, Israël, finalement, c’est comme un miroir grossissant : tu lui fais un petit sourire, et il te renvoie un grand sourire.
Bienvenue en Israël.