Plaidoyer pour une vaccination raisonnée arbitrée médicalement

Les faits avérés :
Des faits scientifiques sont venus apporter un complément d’informations essentielles pour conduire une démarche vaccinatoire raisonnée médicalement contrôlée notamment par les médecins traitants.
Ce qui apparaît c’est l’insuffisance du suivi médical à l’échelle individuelle pendant une vaccination de masse devant conduire à un consentement éclairé.
1/ En France à l’heure actuelle, on constate en milieu hospitalier, en soins intensifs et en réanimations que 80% des patients ne sont pas vaccinés ce qui détermine une vulnérabilité évidente des non vaccinés.
Par contre les sujets vaccinés semblent subir des pathologies Covid atténuées.
Ce qui équivaut à une démonstration de facto de l’efficacité de la vaccination.
2/ Un deuxième fait troublant vient complexifier le débat:
il est désormais acquis que les sujets vaccinés peuvent véhiculer des charges virales en cas de contact viral. Ils sont donc potentiellement contaminateurs au même titre que des sujets non vaccinés touchés par le covid. Cette donnée complique considérablement le pass sanitaire.
3/ D’autres faits cliniques et biologiques viennent compléter les informations :
- La pathogénie de la maladie virale est mieux connue.
Elle repose sur une atteinte virale pulmonaire massive et surtout sur une réaction violente de l’organisme à la protéine spike virale, se traduisant par des réactions inflammatoires, des troubles hématologiques complexes et des troubles cardio-vasculaires.
Ce sont ces réactions qui conduisent les patients en réanimations. - Un autre fait clinique avéré nous confirme la vulnérabilité particulière au Covid des sujets âgés atteints de comorbidités.
Ce qui indique la priorité de ces sujets âgés de 60 ans et plus pour l’acte vaccinatoire avec les résultats positifs que l’on sait. - Des observations d’accidents vaccinatoires à des degrés divers sont désormais relevés et reconnus par les structures de pharmacovigilance et sont l’objet de publications scientifiques sérieuses.
Les médecins traitants informés de ces publications sont en mesure d’arbitrer en fonction des âges, des risques et des bénéfices et d’indiquer en responsabilité les préconisations d’une vaccination pour leurs patients. - Une cartographie précise de bénéfices risques de la vaccination est en train de faire autorité et les médecins traitants sont à même de faire connaître cet arbitrage à leurs patients.
- A l’ensemble de ces considérations médicales, un fait de société vient se surajouter soutenu médiatiquement et politiquement de façon internationale :
C’est l’acceptation unanime d’une vaccination massive des populations.
La décision d’imposer le pass sanitaire comme élément imposant la vaccination complique sérieusement la situation médicale politique et sociale.
Des préconisations semblent se dégager consensuellement.
La vaccination de masse doit être poursuivie car approuvée par une majorité.
Ce qui apparaît dans l’arbre de coordination de la vaccination c’est la mise en retrait regrettable des décisions médicales individuelles notamment des médecins traitants.
C’est peut-être là que se situe le problème de la vaccination de masse : c’est la relative discrétion des médecins traitants.
Pour sortir des difficultés décisionnelles et politiques et societales il faut remettre le corps médical soignant au centre du dispositif décisionnel et de suivi.
Les médecins traitants peuvent établir des certificats de contre indication de vaccination temporaires ou définitives selon leur diagnostic et leur responsabilité, notamment après avoir prescrit des tests sérologiques.
La vaccination des enfants doit obéir à une reflexion médicale de fond puisqu’ils ne sont plus les seuls à véhiculer le virus. Ils sont également les moins vulnérables à l’affection Covid. Leur vaccination doit avoir lieu avec seul avis d’indications ou de contre indications médicales de leur médecin.
En effet il y a eu des indications des autorités de santé par exemple préconisant une seule injection vaccinale chez les adolescents garçons.
Cela nous paraît reposer sur des observations cliniques pertinentes et des indications médicales de bonnes pratiques.
Qu’en est-il pour cette observation et pour d’autres observations similaires de vaccination maîtrisée ?
Les préconisations :
1/ la vaccination doit être pratiquée selon des indications et contre indications des médecins traitants dans certaines situations.
2/ Un suivi doit être institué pour les dépistages pré vaccination avec découverte de tests PCR ou tests antigeniques positifs dans certaines situations devant être gérées par les médecins traitants.
En effet, il faut mettre l’accent dans le cadre de dépistage systématique de découverte de tests positifs prevaccinatoires. Un protocole médical et des traitements reconnus doivent être institués avant l’hospitalisation en médecine de ville. Il est vraisemblable que des vaccinations ont ete effectuées en période endémique sur des sujets présentant un Covid asymptomatique donnant lieu à des réactions violentes post vaccinales incontrôlées.
Les échecs de vaccination et les accidents collatéraux sont probablement liés à la vaccination sur Covid asymptomatique non détecté. A ce titre la vaccination de masse intensive doit être repensée en période endémique et les tests de dépistage devront être pratiqués systématiquement.
3/ Comment sortir de l’ambiguïté inégalitaire du pass sanitaire?
L’égalité de transmission potentielle virale entre sujets vaccinés et sujets non vaccinés est aujourd’hui avérée.
Les tests de dépistage PCR ou antigeniques doivent être pratiqués de façon égalitaire entre sujets vaccinés ou non vaccinés pour avoir accès aux espaces publics de transport et de loisirs.
Il en est de même concernant les gestes barrières qui doivent être observés auprès des vaccinés et non vaccinés à égalité.
Cette mesure lèvera la posture discriminatoire du pass sanitaire et permettra un apaisement social.
Les sujets vaccinés auront l’avantage de savoir dans le cadre d’un Covid que leur affection sera moins lourde.
Ce qui restera une incitation à la vaccination plus consentie.
Dans ce tableau synthétique des mesures de discernement médical conduites par les médecins traitants peuvent apporter des solutions possibles pour encadrer les différents risques reconnus de la vaccination et faire valoir les bénéfices de celle ci à des patients perdus dans les décisions bureaucratiques.