Petit manuel du palestiniste, l’ennemi du Palestinien

Le palestinisme est l’opium de l’antisémite contemporain. La chasse aux Juifs au Daghestan ou sur les campus américains, les manifestants scandant l’hymne de la Solution finale 2.0 “From the river to the sea, Palestine will be free”, les étoiles juives à nouveau maculées sur nos murs et la nazification d’Israël en sont les effluves.

Le palestiniste voue un culte à la Palestine mais se fiche du Palestinien, il déteste juste le Juif.

Vade-mecum:

• Le palestiniste ne dit pas “Mort aux Juifs”, il dit “Mort à Israël”.

• Le palestiniste ne boycotte pas les magasins juifs, il boycotte l’État juif.

• Le palestiniste se mobilise quand le Palestinien est tué par l’Israélien qui se défend. Il a piscine quand le Palestinien est massacré en Syrie ou en Jordanie par son frère arabe.

• Le palestiniste brandit le droit international quand le Palestinien est confronté à l’Israélien. Il enchaine les années sabbatiques quand le Palestinien est occupé de 48 à 67 par ses frères égyptien et jordanien.

• Le palestiniste rugit quand Tsahal est accusé d’avoir bombardé l’hôpital Al-Ahli. Il couine quand il apprend que c’était le Jihad islamique.

• Le palestiniste admire secrètement le terroriste assoiffé de sang juif. Il peine à le qualifier publiquement voire réfute son implication dans le pogrom du 7 octobre.

• Le palestiniste refuse que le réfugié palestinien se reconstruise. Il le condamne au transit perpétuel, lui confère à lui seul le statut de l’hérédité et crée une agence onusienne dédiée pour le pérenniser. Il le damne pour l’éternité. Du moins tant que l’État juif sera.

La vérité est que le palestiniste est l’ennemi du Palestinien. Il lui barre la route d’un destin national.

L’autre vérité est que le Palestinien n’a de meilleurs alliés que son frère qui reconnait au Juif le droit de vivre sur sa terre ancestrale et, aussi surprenant que ça paraîtra à certains, l’Israélien conscient qu’il n’a d’autre choix que de vivre à côté du Palestinien.

à propos de l'auteur
Né en 1968 à Bruxelles d'une mère marocaine et d'un père autrichien, Joël Rubinfeld est président de la Ligue belge contre l’antisémitisme depuis 2014. Il a précédemment été président du Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique, vice-président du Congrès Juif Européen et co-président du Parlement Juif Européen. Il est diplômé en marketing et communication de l'École Pratique des Hautes Études Commerciales.
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