Opération Aurore : les applaudissements sont de rigueur, et pourtant…

Parfois il faut savoir rendre à César ce qui revient à César, et je ne peux objectivement qu’applaudir à cette opération Aurore qui a à mes yeux tout d’une totale réussite.
De prime abord tous les paramètres laissent comprendre que les buts recherchés ont été atteints et que somme toute même si le djihad islamique se remettra des coups reçus (comme nous pouvons bien nous en douter), l’état d’Israël a prouvé qu’il était à même d’agir avant que la foudre ne lui tombe dessus…
Ajoutons à cela le Hamas qui est resté à l’écart, l’International qui a tenté quelque peu de déligitimer cette opération (mais quoi de nouveau ?) sans vraiment y parvenir, l’image de marque d’Israël qui a repris de son blason et de sa splendeur, le régime égyptien qui a participé à résoudre ce conflit, et même sa durée plus que réduite pour nous qui sommes plus qu’habitués à des opérations qui ne durent que trop.
Je me sens donc dans l’obligation d’applaudir, de féliciter, de tapoter sur nos épaules d’Israéliens, et de sortir la tête haute face à la région, à l’Europe, à l’International.
Quoiqu’il en soit le dénigrement, les accusations ne cesseront jamais quant au fait de condamner l’état d’Israël quoiqu’il fasse, agisse ou tout simplement réagisse… Et il n’est bien évidemment aucun besoin ici de rappeler aux condamnaeurs invétérés de l’état d’Israël que le djihad islamique est considéré non seulement par l’état d’Israël comme une organisation terroriste mais il en est de-même pour les Etats Unis et l’Union Européenne (de-même que le Hamas).
Le temps nous a appris qu’un goupement terroriste oeuvrant contre Israël ne sera pour d’autres en France ou ailleurs (sénateurs et députés) qu’un organe de libération, qu’un groupe dont la seule ambition est d’améliorer le journalier d’une population quitte à se servir des civils, des enfants comme boucliers humains.
Il faut bien avouer que ce que nous voyons, vivons ici est distordu par les distances, est déformé par l’ininformation qui a pris la place de l’information et qu’ainsi le terrorisme est perçu différemment que l’on réside à Sderot, à Paris, à Berne ou ailleurs…
Mais s’il est une région à ne pas quitter des yeux c’est décidément le Nord d’Israël, la frontière maritime entre le Liban et Israël alors que sur une surface maritime de 860 kms2 des accords en 2012 avalisés par l’ONU (mais pas par le régime libanais) octroyaient 55% du territoire maritime au Liban, et 45% à l’état d’Israël; mais…
Mais des forages menés par Israël (dans la parcelle attribuée) se sont soldés par de brillantes réussites en terme de réserves gazières, et donc…
Et donc depuis 2020 le régime libanais a surenchéri et demande dorénavant un ajout de pas moins de 1430 kms2 dans le Sud de la zone octroyée.
Même si Amos Hochstein (l’émissaire américain pour parvenir à un accord) a le vent dans le dos (avec la situation économique libanaise actuelle des plus déplorables) ayant on ne peut plus besoin de relances de marchés avec pourquoi pas les hydrocarbures, il y aura encore et toujours des mouvements terroristes (le Hezbollah cette fois) afin de faire en sorte d’agir afin de contrecarrer tout accord même si les intérêts de la nation libanaise devraient avoir la primeur.
La voix de Nasrallah ne cesse de véhiculer ses menaces de bombardements des installations israéliennes off-shore, de bombardements du Nord d’Israël… Un parallèle d’évidence : l’ambition de Nasrallah ne serait-elle pas identique à celle du djihad islamique afin d’améliorer le sort de la population libanaise ?
Il me parait aujourd’hui malgré tout plus que difficile de rester optimiste quant à notre journalier israélien à l’ombre de tous les « bienfaiteurs de leurs peuples » qui entourent notre petit état.
Sources: Ouest-france.fr – france24.com –