Menace iranienne : Israël assume, l’Europe esquive

Depuis le déclenchement des frappes préventives israéliennes contre les infrastructures militaires et nucléaires de la République islamique d’Iran, un chœur bien rodé de dirigeants occidentaux s’est remis à psalmodier les mêmes refrains : « désescalade », « crainte d’un embrasement régional », « appel au calme ».
La France, l’Allemagne, l’Angleterre – rejoints par la Chine, comme toujours prompte à surfer sur les failles de l’Occident – semblent moins préoccupés par la prolifération nucléaire que par la gêne diplomatique qu’occasionne une démonstration de force israélienne.
Mais ces appels relèvent moins de la prudence que de la lâcheté.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre existentielle. En réponse au pogrom du Hamas, elle a démantelé l’organisation terroriste à Gaza, frappé avec précision les infrastructures du Hezbollah au Liban, repoussé les Houthis au Yémen, et réduit à néant les capacités militaires syriennes. Même Bagdad, pourtant dans l’orbite iranienne, a fait savoir qu’il ne comptait pas s’immiscer dans ce conflit, préférant se concentrer sur sa propre reconstruction.
Résultat : les menaces régionales ont été contenues, voire neutralisées. Il n’existe, à l’heure actuelle, aucun front actif susceptible de provoquer un embrasement généralisé :
- le Hezbollah est affaibli,
- le Hamas inexistant,
- les Houthis sous pression,
- la Syrie neutralisée,
- l’Irak hors-jeu.
Dans ce contexte, l’argument d’une escalade régionale ne tient plus. Il est objectivement infondé.
Alors pourquoi cette insistance des capitales européennes à appeler à la retenue ? Pourquoi ce refus d’appeler les choses par leur nom, de reconnaître que la menace est iranienne, et que la réponse israélienne est non seulement légitime, mais salutaire ?
Il est clair qu’en frappant les sites nucléaires iraniens, Israël ne cherche pas la guerre, mais évite une catastrophe. Car si Téhéran venait à se doter de l’arme nucléaire, c’est tout l’équilibre régional – et mondial – qui volerait en éclats. En neutralisant cette menace, Israël agit là où d’autres tergiversent depuis des décennies. Et rend service non seulement à sa propre population, mais à l’ensemble de l’humanité.
Ce n’est pas d’escalade qu’il faut parler, mais de courage. Ce n’est pas Israël qu’il faut blâmer, mais l’aveuglement complaisant de ceux qui, depuis trop longtemps, ferment les yeux sur les ambitions funestes d’un régime théocratique.
L’histoire jugera. Et elle n’a jamais été tendre avec les lâches.