Lorsqu’une Eurodéputée bafoue un haut lieu de la démocratie européenne
Depuis quand ce temple de la démocratie européenne, qu’est le Parlement Européen, est-il devenu un haut lieu de faux débats, instrumentalisés à des fins propagandistes ou pour servir des agendas cabalistiques de députés, faisant fi de l’éthique qu’ils sont sensés représentés ?
Seule la députée européenne, Marie-Christine Vergiat, en détiendrait les ficelles, puisqu’elle en aurait décidé le contraire lors d’une rencontre, tenue le 09 octobre 2017, dans une minuscule salle du Parlement Européen, pour soit disant débattre de la question du Rif au Maroc.
Face à une assistance réduite à peau de chagrin, elle a agité sa baguette cynique et abusé de son pouvoir de modératrice pour « crier » son parti-pris et exclure toute voix exprimant son contraire.
Ainsi, cette eurodéputé de la gauche radicale, prétendant tout connaître du Maroc, sans pouvoir même le situer sur une carte, ne s’est pas privée de stopper le professeur de droit français Charles Saint Prot et de le faire expulser de la salle. Belle leçon de pratique démocratique de l’eurodéputée française !
Monsieur Charles Saint Prot n’était venu à cette réunion que pour y exprimer son point de vue et y dénoncer cette rencontre de propagande anti-marocaine ; parole qui n’a pas été du goût de l’élue européenne, rejetant aussitôt toute opinion contradictoire à la sienne.
En fait, cette réunion, quasi-clandestine, regroupaient des Algériens, des fans polisariens et quelques militants du même acabit, venus en catimini dans cette salle du Parlement Européen pour porter atteinte au Maroc et ce, grâce à l’action de la parlementaire marginale Vergiat.
Mais, force est de constater que le Parlement Européen est usité à de vils fins par un quarteron dirigé par les dirigeants algériens et les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc.
Cette nouvelle tentative anti-marocaine, orchestrée maladroitement par l’Ambassade algérienne à Bruxelles, démontre sa marocophobie maladive.
Monsieur Saint Prot a eu tout à fait raison d’intervenir dans cette pseudo-réunion pour affirmer aux participants que le Parlement Européen ne peut pas cautionner cette réunion de propagande organisée par l’activiste Vergiat dont il ne partage pas les positions extrémistes, tout en dénonçant la présence dans la salle de sympathisants du polisario.
Quoiqu’il en soit, le Maroc reste ouvert à tout dialogue et à tout débat sur toutes les questions qui le concerne, mais n’accepte pas que des milieux hostiles instrumentalisent le Parlement Européen à des fins de propagande anti-marocaine.
Les salles du Parlement Européen ne doivent en aucun cas servir de porte-voix à certaines parties pour tenter de déstabiliser les alliances stratégiques de l’Union Européenne, encore moins pour attiser les tensions et encourager le séparatisme.
La présence d’Algériens et de sympathisants du polisario lors de cette fameuse rencontre sur le Rif n’est ni le résultat d’une conjonction des astres, ni un pur hasard !
Quant à l’eurodéputée Vergiat, avec son unique et inique façon de voir la liberté d’expression, elle aurait meilleur temps d’aller se rhabiller car elle vient de mettre à nu sa véritable conception de la démocratie.
Enfin, nonobstant le verrouillage systématique de la parole imposée aux voix contradictoires par l’eurodéputée susmentionnée, certains ont pu dénoncer cette réunion propagandiste sur le Rif, tel ce proche d’une victime de l’atroce attentat du Bataclan à Paris, qui rappelait que le soi-disant leader de la contestation rifaine, Nasser Zefzafi, avait applaudi, le 17 juillet 2016 sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, cet acte barbare.