Les diffamations et l’antisémitisme de Blast

Blast, émission spéciale 7 octobre. 
(Crédit : Capture d'écran Youtube/Blast ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Blast, émission spéciale 7 octobre. (Crédit : Capture d'écran Youtube/Blast ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Il est regrettable de constater que Blast, sous le couvert d’une prétendue enquête journalistique par le journaliste Philippe Engel, choisit de répandre des allégations mensongères et diffamatoires à mon encontre et celle de mon organisation, Bruxelles Média. Je tiens à rétablir la vérité et à exposer les véritables motivations derrière ces attaques.

1. Almouwatin n’existe plus : une manipulation évidente

Il est tout d’abord essentiel de rappeler qu’Almouwatin a définitivement fermé ses portes en 2019 et que Bruxelles Média a été fondée dans un cadre totalement nouveau. Le fait que Blast choisisse de mélanger les deux entités démontre un manque flagrant de professionnalisme et une volonté délibérée de semer la confusion. Nos bureaux sont situés à la Cité des Associations à Bruxelles, nous sommes en totale conformité avec nos obligations légales, et reconnus par le CSA belge (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel).

2. Une collaboration transparente et constructive

Notre relation avec Eddy Van Ryne est celle d’une collaboration amicale et professionnelle. Blast tente de présenter notre travail comme suspect, alors que nous travaillons ensemble à promouvoir des initiatives de dialogue interreligieux et de paix. Mes compétences sont reconnues et mon engagement dans des projets constructifs ne peut être remis en cause par des insinuations malveillantes.

3. Indépendance prouvée

Bruxelles Média fonctionne sans subventions publiques et n’en a jamais sollicité. Nous nous concentrons sur l’organisation d’événements et de débats constructifs. Les insinuations de Blast sont non seulement infondées, mais elles font partie d’une stratégie d’intimidation typique des médias en perte de crédibilité.

4. Confusion malveillante : les allégations d’un lien avec LeMatin.ma

Ces accusations reposent sur un malentendu technique. Notre webmaster a précisé qu’il s’agissait d’une simple erreur et non d’une connivence avec un média marocain. L’insistance persistante de Blast sur ce point démontre son incapacité à mener une enquête rigoureuse et honnête.

5. Le dialogue interreligieux : une cible facile

Ma collaboration avec les institutions et acteurs religieux, que ce soit l’Église de Scientologie, mais aussi avec les Sikhs, les Musulmans, les Juifs, les Hindous, les Catholiques, les Protestants et même les humanistes, s’inscrit dans le cadre d’un dialogue interreligieux, et non dans celui d’une quelconque promotion du sectarisme. Cette volonté de réduire mes efforts à des accusations de complicité reflète l’ignorance et le mépris de Blast pour le travail de ceux qui cherchent véritablement à promouvoir le dialogue et la paix.

6. Blast : des médias corrompus au bord du déclin

Il est ironique que Blast, qui se revendique de valeurs éthiques, soit lui-même au cœur de controverses concernant son indépendance et ses pratiques douteuses. Des liens suspectés avec des investisseurs des Émirats arabes unis posent question sur son objectivité. Le journal Libération a d’ailleurs récemment accusé Blast d’être financé par des investisseurs des Émirats arabes unis, ce qui soulève des questions sur la transparence de leurs opérations. Il faut également noter que Blast fait face à plus de 40 plaintes pour des enquêtes trompeuses et diffamatoires, témoignant de son incapacité à produire un journalisme de qualité.

Blast, c’est aussi le journal qui, le 7 octobre 2024, alors que le monde commémore les victimes juives innocentes tuées par le Hamas en Israël, publie une interview de Michèle Sibony dans laquelle elle déclare :

Les juifs morts le 7 octobre, et tous ceux qui ont suivi, sont les victimes d’un régime colonial [voir extrait vidéo twitter ci-dessus]

Et que les assassins du Hamas ne mènent rien d’autre qu’une « guerre de libération d’un peuple opprimé ».

Pour se justifier, Blast ne trouve rien de mieux que d’invoquer un souci de « rationalité et de liberté ». Certes, mon travail pour la paix, notamment entre Israéliens et Palestiniens, Juifs et Musulmans, ne trouvera pas grâce aux yeux d’une presse en proie à un antisémitisme aussi décomplexé.

Certes, en publiant leur article aujourd’hui, à la veille des élections municipales, ils espèrent influencer le vote, peut-être financés par des bailleurs de fonds qui préféreraient ne pas voir élus des acteurs de la paix et du dialogue ; une autre position ironique de Blast qui affirme que politique et journalisme ne font parfois pas bon ménage.

En conclusion, je condamne fermement les attaques de Blast qui n’ont d’autre but que de salir ma réputation et celle de Bruxelles Média. Nous continuerons à œuvrer pour la paix et le dialogue, malgré les tentatives de dénigrement d’un média en perte de vitesse.

à propos de l'auteur
Lahcen Hammouch est journaliste et fondateur de "Almouwatin bxl-média" (Almouwatin qui signifie le citoyen en Français), association qui gère une radio et tv web en plus d’un journal électronique reconnue d’utilité publique, née juste après la vague d’attentat qui a touché l’Europe. L'association a comme objectif général la valorisation de la communication entre l’islam et les autres cultures ainsi que la lutte contre l’exclusion sociale, le racisme, l'antisémitisme, le radicalisme et le djihadisme.
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