Le Secret de la toupie de Hanoukka

La toupie de 70 000 $ en or jaune de 18 carats et incrustée de 220 diamants ronds et brillants créée par Estate Diamond Jewelry à New York, nommée la toupie la plus précieuse du monde par le Guinness World Records. (Crédit : Estate Diamond Jewelry via JTA)
La toupie de 70 000 $ en or jaune de 18 carats et incrustée de 220 diamants ronds et brillants créée par Estate Diamond Jewelry à New York, nommée la toupie la plus précieuse du monde par le Guinness World Records. (Crédit : Estate Diamond Jewelry via JTA)

Ces derniers temps, je me suis plongé dans les écrits hassidiques et y ai découvert des perles précieuses. L’une d’entre elles, inspirée par le Bnei Issachar, Rabbi Tsvi Elimelekh Shapira, éclaire le sens profond de la toupie de Hanoukka.

La toupie possède quatre faces, chacune représentant un aspect de notre personnalité et de notre existence :
N – Nefesh (l’âme),
G – Gouf (le corps),
Sh – Sechel (l’intellect)[1]
H – Hakol (le tout) – tous les autres pouvoirs qui nous animent.

Quatre facettes pour une seule essence : l’être humain.

Au sommet de la toupie se trouve la pointe – notre « moi ». Lorsque la toupie est immobile, elle tombe sur un côté, révélant uniquement une partie de sa complexité. Mais quand elle tourne, elle exprime toutes ses faces à la fois – elle devient intégrale, vivante et pleine.

Et voici le secret : pour que la toupie tourne, une main-guide doit la mettre en mouvement. Cette main représente la force qui dirige notre vie et toute la création. En acceptant d’entrer dans ce mouvement, nous nous harmonisons avec la vie, exprimons toutes nos facettes, et rencontrons la réalité avec tout notre potentiel.

La première étape consiste à nous connaître – reconnaître toutes les parties de notre être, puis accepter de participer à cette danse perpétuelle de la vie.

Alors, entrons ensemble dans cette joyeuse danse des toupies en mouvement, connectons-nous à toute la puissance qui sommeille en nous, et illuminons notre monde d’une grande lumière !

Hanoukka Sameah ! 🌟

[1] Sur les toupies de l’étranger, le Shin remplace le Pe.

à propos de l'auteur
A l'age de 19 ans, David décide de quitter la Belgique pour venir s'installer en Israël. Après avoir servi l'armée, dans la brigade des parachutistes, il commence ses études au centre interdiciplinaire d'Herzlya (IDC) et y termine avec une maitrise en sciences politiques. Il a également étudié pendant deux ans, les arts de la scène au seminar hakiboutzim. Il est aujourd’hui enseignant à Ra’anana. Spécialisé dans le travail et la proximité avec les jeunes olim hadashim.
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