Jour de la Nakba à l’ONU – parade des drapeaux à Jérusalem

Photo : Brendan Smialowski / AFP
Photo : Brendan Smialowski / AFP

Pour la première fois, l’ONU a permis de commémorer la Nakba dans le Palais de verre à New York. L’organisation des Nations-Unies approuve la version mensongère des Palestiniens. Bafouant toutes les résolutions et les lois internationales antérieures, Mahmoud Abbas est présenté comme le président de l’Etat de Palestine.

Le manège onusien est bien transparent et la machination diabolique. Les dirigeants palestiniens sont orfèvres dans la réécriture de l’Histoire. Ils commémorent le 15 mai de chaque année, « jour de la Nakba », terme catastrophique inventée pour les circonstances par Yasser Arafat.

Dans un discours belliqueux publié, in extenso et en plusieurs langues, sur le site officiel de l’ONU, Abbas déclare en arabe : « Comment Israël, une puissance occupante, s’arroge le titre de démocratie, alors que tant d’organisations internationales et israéliennes qualifient la situation en Palestine d’apartheid. Plus de la moitié de la jeunesse israélienne est d’accord avec cette définition » affirme-t-il. Il rappelle que la Cour internationale de Justice (CIJ) s’est aussi saisie de la question.

Le discours d’Abbas est suivi de salves d’applaudissements quand il exige d’Israël « de reconnaître sa responsabilité dans la Nakba, puis de présenter des excuses pour les meurtres et les destructions commises depuis 1948 et, enfin, d’apporter des dédommagements. » Il a affirmé que « les Palestiniens veulent la paix et que la Palestine a accepté qu’un État israélien voie le jour sur 22% de son territoire historique et qu’elle a reconnue Israël. » (Sic)

Dans le théâtre de l’absurde, Mahmoud Abbas est applaudi par la majorité écrasante des représentants des pays de la planète quand il fait allusion aux dernières manifestations contre la réforme judiciaire et les propos de certains dirigeants de la gauche israélienne qualifiant Israël « Etat d’apartheid. »

Bien entendu, la comparaison avec l’Afrique du Sud est grotesque. Malheureusement des leaders politiques israéliens prononcent souvent des propos ignobles à l’égard de leur propre pays sans vraiment réfléchir sur les retombées internationales.

Le Hamas et le Jihad islamique ont menacé de perturber la parade des drapeaux à Jérusalem et de commettre des actes terroristes. Hier comme aujourd’hui, toutes leurs tentatives ont été vouées à l’échec. Le drapeau frappé de l’étoile de David flottera toujours dans les rues et sur les édifices de notre capitale.

On ne permettra aucun chantage, aucun boycottage, ni l’abandon de nos traditions à Jérusalem. Toutefois, les insultes racistes de fanatiques et extrémistes juifs dans le quartier musulman doivent cesser. Elles ont provoqué des réactions inutiles à l’étranger et notamment à Washington.

Sur le terrain, nous constatons que les mouvements islamistes palestiniens n’ont pas réussi à perturber le bon déroulement de toutes les festivités du 75ième anniversaire de notre Indépendance ni le grand show de l’Eurovision.

Depuis la renaissance de l’Etat Juif à ce jour ils poursuivent le même narratif de la déligitimation et du rejet, tout en employant de la mauvaise foi et le double langage, et toujours sans aucun scrupule. C’est une évidence, ils emploient le terme Nakba pour minimiser l’importance et la singularité de la Shoah des juifs.

La chaine al Jazeera avait déjà diffusé un reportage « sur la vraie histoire de la Shoah ». Dans cette abjecte émission le reporter qatari, dit sans rougir de honte cette grosse et ignoble bêtise : « On nous raconte que des millions de juifs sont morts dans les chambres à gaz mais les indemnités qu’a reçues Israël sont disproportionnées. En réalité, les Israéliens utilisent les méthodes nazies pour procéder à une épuration ethnique ».

Des mouvements et associations soutenant les Palestiniens en Europe telle que l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) osent poursuive avec acharnement le même narratif mensonger et ridicule.

Voir l’intégralité de l’article sur le site https://jcpa-lecape.org/

à propos de l'auteur
Ancien ambassadeur d'Israël. Journaliste-Ecrivain. Fondateur et directeur du CAPE de Jérusalem. Auteur de 25 ouvrages sur le conflit Israelo-arabe et sur la politique française au Moyen-Orient ainsi que des portraits-biographiques de Shimon Pérès, Ariel Sharon et Benjamin Netanyahou.
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