J’en veux beaucoup… à beaucoup de monde…
Pour que ce soit bien clair, je fais partie de ces personnes qui auraient tout donné pour qu’une paix soit signée entre les Palestiniens et les Israéliens et ce, depuis la fin du Mandat et le partage décrété en son temps, entre un état juif et un état arabe.
J’en veux beaucoup aux arabes d’avoir refusé ce partage.
J’en veux beaucoup aux états arabes qui ont refusé d’accepter un état juif.
J’en veux beaucoup à ces mêmes états qui ont attaqué l’Etat juif naissant, espérant le tuer dans l’œuf.
J’en veux beaucoup à tous ceux qui oublient ces faits historiques, et qui font comme s’ils n’avaient pas d’impact sur la situation qui prévaut actuellement.
J’en veux beaucoup à tous ceux qui nient encore aujourd’hui le droit des juifs à avoir un état digne de ce nom, le seul qui serait juif, face à des dizaines d’autres autour qui se flattent d’être arabes voir islamiques.
J’en veux beaucoup à ces états non-arabes qui n’ont pas le courage d’avouer que c’est le droit d’Israël de déclarer qu’il peut être déclaré comme juif, et qu’il soit accepté en tant que tel, comme le stipule la déclaration suite au plan de partage, à savoir : « deux états, l’un arabe et l’autre juif devront se partager le territoire libéré après le Mandat britannique », où serait le problème ?
J’en veux beaucoup à tous ceux qui, 70 ans après ce refus de beaucoup d’états arabes voire musulmans, et surtout des Palestiniens, notamment le Hamas, il se trouve des états qui remettent en cause ces faits et rejettent la faute du pourrissement du conflit sur le seul Israël.
J’en veux beaucoup à tous ceux qui, par leur refus ou par l’acceptation tacite de celui-ci, ont favorisé l’intransigeance des dirigeants palestiniens qui pensent pouvoir obtenir, sans négocier sérieusement avec Israël, des concessions qui lui seraient imposées par des conférences internationales qui n’ont aucune chance d’aboutir, qui sont notoirement contre-productives.
J’en veux beaucoup aux dirigeants palestiniens, corrompus, qui manquent de courage, et qui, pour sauver leurs petites affaires familiales, préfèrent le statu-quo au risque de faire le malheur de leur peuple, aux tendances de plus en plus suicidaires.
J’en veux beaucoup à ces dirigeants palestiniens, à qui plusieurs Premiers ministres israéliens avaient à peu près tout donné des concessions qu’ils attendraient soi-disant aujourd’hui, mais qu’ils ont toujours refusées dans le passé.
J’en veux beaucoup à ces mêmes dirigeants qui ont répondu à tous les retraits de territoires par Israël, par des attaques de plus en plus sophistiquées et cruelles dirigées contre son territoire et ses habitants.
J’en veux beaucoup, toujours à ces mêmes dirigeants, d’avoir de ce fait, poussé d’année en année de plus en plus d’Israéliens qui auraient été disposés à faire davantage de concessions, à se méfier d’eux et de ne plus vouloir en faire.
J’en veux beaucoup aux dirigeants palestiniens actuels de faire le jeu des extrémistes des deux côtés, tout en faisant semblant de vouloir faire la paix, je leur en veux d’être hypocrites, bref…
Je leur en veux, en fait, de vouloir par leur machiavélisme favoriser l’émergence de tensions irrémédiables au sein du peuple israélien qui, avec le temps qui passe et la situation sur le terrain qui change d’année en année, ne sait plus par quel miracle une solution à ce conflit pourrait être trouvée…
Ce qu’ils recherchent, eux, sincèrement, c’est une coexistence pacifique, sûrs qu’ils sont que d’une alliance entre la matière grise israélienne et le capital financier arabe, une grande puissance mondiale pourrait émerger, mais à qui donc bon sang, cette alliance fait-elle si peur ?