Israël, les évidences tues, tuent.
Certaines réalités sont connues. Et tues. Celles de Gaza et du Hamas, par exemple. Gaza, territoire palestinien indépendant, autonome, depuis 2006. Dégagé par Ariel Sharon de toute présence israélienne. Une population au niveau de vie du tiers de celui de la population palestinienne de Cisjordanie en 2005, amené au dixième en 2023. Hamas, mouvement issu des Frères Musulmans, devenu jihadiste, qui supplante le Fatah à des élections en 2007, massacrant une partie de ses membres, et prend le gouvernement de Gaza.
Hamas, dont la charte promulgue l’anéantissement d’Israël. Qui encadre, endoctrine, surveille la population. L’appauvrit constamment en consacrant les sommes considérables données de l’extérieur pour le développement de Gaza, à l’armement, à la construction d’une ville entière souterraine, à l’entretien privilégié des membres du mouvement. Hamas, qui entraîne cette population dans quatre guerres successives, lui faisant jouer le rôle de bouclier humain, et subir destructions et morts.
Toutes réalités bien connues, ignorées pour les besoins de la cause et tues par les dénommés « pro-Palestiniens ».
Celles, connues, ignorées elles aussi. Cette fois-ci, non pour les besoins de la cause mais moins intentionnellement probablement, par aveuglement pour la cause. Aveuglement tenant également à l’absence de mise en évidence par les Israéliens. D’abord, l’envoi depuis vingt années, – vingt ans (!!) -, depuis Gaza, d’obus sur les localités civiles du sud d’Israël. Contraignant les habitants à l’état d’alerte permanent, à subir attaques répétées et guerres périodiques. Situation incroyablement acceptée par les gouvernements israéliens successifs.
Ensuite l’extension des bombardements extensifs de milliers d’obus et de missiles à tout le territoire israélien. Qui auraient détruit le pays et tué et blessé toute une population civile, si Israël n’avait déployé un système anti-missiles, éliminant quatre-vingt à quatre-vingt-dix pour cent de la menace. Une efficacité à conséquence imprévue, car elle contribue à rendre moins visible l’énormité de l’action sanguinaire menée par le Hamas.
Enfin, la présence au nord d’Israël, en territoire libanais, d’une organisation terroriste, le Hezbollah. D’obédience iranienne, terroriste, jihadiste, en totale connivence avec le Hamas. Affichant tout comme lui, sa volonté de destruction d’Israël. Par pure idéologie raciste, Israël n’ayant plus aucun rapport avec le Liban. Revendiquant glorieusement tenir prêts pour ce faire, cent mille missiles à longue portée. Qui, en toute impunité, met en œuvre son objectif par des attaques, bombardements, infiltrations, construction de tunnels d’invasion. Situation ubuesque si elle n’était pas tragique, particulièrement pour les populations israéliennes frontalières. Situation qui ne lève ni un sourcil de l’ONU et de son président, ni d’étranglement d’indignation de la communauté internationale.
Ces évidences mises bout à bout, toutes tues, pour une raison ou une autre, participent à la curée anti-israélienne, devenue antisémite, déclenchée seulement quelques jours après la barbarie innommable du 7 octobre, par le Hamas, dans le sud israélien.
Tues par les « pro-Palestiniens », par idéologie ou électoralisme, tues par les journalistes, par idéologie ou incompétence, ces évidences tuent. Elles empêchent les opinions publiques et la communauté internationale de se mobiliser contre la menace jihadiste. Elles laissent Israël faire, seul, le « sale boulot » qui devrait être celui de tous.