Israël face au tribunal de l’absurde

La Cour pénale internationale de La Haye. (Crédit : Oliver de la Haye / iStock)
La Cour pénale internationale de La Haye. (Crédit : Oliver de la Haye / iStock)

Le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de Benjamin Netanyahu et de Yoav Gallant représente une tragédie morale et un effondrement de la justice internationale. À un moment où Israël lutte pour sa survie face à une organisation terroriste qui n’a jamais caché son objectif d’éradiquer l’État hébreu, cette décision vient assombrir davantage la légitimité d’une institution censée défendre les victimes, pas les bourreaux.

L’accusation portée contre Israël, une démocratie vibrante au cœur d’une région instable, est à la fois grotesque et profondément politique. Alors que les atrocités perpétrées par le Hamas le 7 octobre ont marqué l’histoire par leur sauvagerie – femmes violées, enfants décapités, civils brûlés vifs – la CPI choisit d’ignorer ces crimes évidents pour s’en prendre à ceux qui protègent leur peuple. L’indignation que suscite ce double standard est légitime.

Comment comprendre qu’une cour de justice internationale détourne son attention des dictatures qui massacrent leurs populations – en Iran, en Syrie, ou au Yémen – pour cibler Israël, le seul État démocratique de la région ? L’aveuglement de la CPI face aux crimes réels, tout en alimentant des accusations fallacieuses contre Israël, expose un biais antisémite qu’aucune rhétorique diplomatique ne peut dissimuler.

En France, les cris de victoire de certains, comme Rima Hassan, Aymeric Caron et Sandrine Rousseau, reflètent un aveuglement complice. La gauche radicale, prompte à se ranger du côté des oppresseurs dès qu’ils s’opposent à Israël, révèle une fois de plus son penchant idéologique pour des causes qui sapent les fondements mêmes de la démocratie et de la justice.

La CPI a oublié que le droit international repose sur des principes d’impartialité et de rigueur. Aujourd’hui, elle se transforme en un instrument de pression politique. En accusant Israël de « génocide » tout en fermant les yeux sur les crimes flagrants de ceux qui se cachent derrière des boucliers humains et exploitent leur propre population, la Cour trahit non seulement Israël, mais aussi toutes les victimes de la véritable barbarie.

Benjamin Netanyahu a raison de dénoncer cette décision comme une faillite morale. Aucun pays, pas même Israël, ne peut accepter qu’une institution internationale lui dénie le droit élémentaire de se défendre. Si la CPI persiste sur cette voie, elle s’enfermera dans une spirale d’illégitimité dont elle ne pourra se relever.

Face à cette injustice, le monde libre, avec les États-Unis en tête, doit se mobiliser pour défendre Israël et rappeler que la justice internationale n’est pas un outil de vengeance politique. Ce n’est qu’en restant fermes sur les principes fondamentaux de justice et d’impartialité que nous pourrons espérer un avenir où ces institutions regagneront un semblant de crédibilité.

à propos de l'auteur
Journaliste depuis plus de 15 ans, Guillaume Gouges travaille à l’île Maurice, où il occupe les fonctions de rédacteur en chef. Par ailleurs, détenteur d’un diplôme de droit, il s’évertue raconter l’envers de la carte postale. Au travers de ce blog, il entend mettre en lumière les rapports compliqués qu’entretient son île avec Israël.
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