France : l’Islamo gauchisme a un nouvel allié, Amnesty International
Le communiqué de presse du 9 juillet de cette ONG tombe à pic, alors que la République prend l’eau. La scène se passe à Paris.
L’ONG se métamorphose en Ayatollah de la pensée et de la morale. Elle s’autorise désormais à dicter à la France ce qu’elle doit faire. Elle s’érige en autorité qui dit le droit et la morale.
La France, patrie des droits de l’homme et de la femme, reçoit une injonction en forme de condamnation sans appel à l’occasion des Jeux olympiques.
J’invite nos amis lecteurs à se rendre sur le site de l’ONG pour prendre connaissance de l’intégralité des textes publiés, dont voici quelques citations on ne peut plus explicites :
- « Notre combat n’est pas politique, pas religieux, concerne le sport et seulement le sport »[1].
Cette déclaration n’est autre que ce que propage les groupes communautaires salafistes qui s’opposent à l’application des lois de la République, et tout particulièrement au principe de laïcité, qui est tout simplement balayé.
Mme Ana Blus, collaboratrice d’Amnesty, déclare in extenso :
- « Aucun responsable politique ne devrait dicter ce qu’une femme peut porter ou pas, et aucune femme ne devrait être forcée à choisir entre le sport qu’elle aime et sa foi, son identité culturelle ou sa croyance »[2].
- « Il n’est pas trop tard, les autorités françaises, les fédérations sportives et le CIO peuvent encore prendre la bonne décision et annuler toutes interdictions visant les athlètes portant le foulard dans le sport en France, tant pour les Jeux Olympiques d’été que pour toutes les activités sportives dans le pays, à tous les niveaux »[3].
Il s’agit clairement d’une ingérence intolérable avec comme objectif de vider de son sens la Laïcité qui est la règle, et un des fondements républicains contre le communautarisme. Il suffit de voir ce qui se passe tout près de nous pour en mesurer les effets.
La Belgique, en réalité, est devenue un Belgistan où le communautarisme a pris le dessus sur les institutions. Rappelons-nous d’où venaient les terroristes des attentats de Paris et du Bataclan ! La Belgique vient de renoncer à accueillir le prochain match de football prévu le 6 septembre 2024, au titre de la coupe des nations, entre Israël et l’équipe nationale belge, devant son incapacité à assurer l’ordre et la sécurité des joueurs (qu’ils partagent ou pas la politique de leur gouvernement). En d’autres termes, le déchaînement de haine antisémite communautaire est tel que la puissance publique y a renoncé, par lâcheté ou impuissance, sinon les deux.
Et Amnesty International de préciser :
- « Les interdictions françaises, qui entraînent une exclusion, sont source d’humiliation, de traumatisme et de peur, et ont poussé de nombreuses femmes et filles à abandonner des sports dont elles étaient passionnées, ou encore à quitter le pays pour pouvoir jouer. L’interdiction faite à des femmes et des filles musulmanes de participer pleinement et librement à des activités sportives, que ce soit dans le cadre des loisirs ou de manière professionnelle, peut avoir de graves conséquences pour tous les aspects de leur vie, et nuit notamment à leur droit à la santé mentale et physique »[4].
On reconnaît ici le discours Frériste, qui consiste à transformer systématiquement en victimes ceux et celles qui refusent les lois de la République. Alors qu’en pratique, ce sont ceux-là même qui pratiquent l’exclusion des lois républicaines, maltraitent épouses, filles, enfants et ne reconnaissant que la Charia comme seule loi.
Pour ne pas en rester là, on lit que :
- « Au terme du droit international, la neutralité de l’État et la laïcité ne sont pas des motifs légitimes d’imposition de restrictions à l’exercice des droits à la liberté d’expression et/ou à la liberté de religion. Et pourtant, depuis plusieurs années, les autorités françaises instrumentaient ces concepts… »[5].
On retrouve intégralement le discours salafiste face à la laïcité et la séparation de l’État et de la religion. De quel droit international s’agit-il ? Celui pratiqué dans tous les pays où la Charia est la seule loi qui a droit de cité ? Mystère !
L’ONG s’est adressée à plusieurs reprises au Comité olympique pour obtenir gain de cause, sans succès. La réponse donnée « la liberté de religion est interprétée de différentes manières par différents États » le commentaire de l’ONG à réception , in extenso :
- « La réponse du CIO ne fait aucune mention des autres droits bafoués par l’interdiction, tels que la liberté d’expression et l’accès à la santé »[6].
On est dans la droite ligne de l’idéologie communautaire salafiste.
Amnesty devrait transporter son siege et ses activités à Kaboul, l’ONG y trouverait certainement meilleur accueil que dans les pays occidentaux. On s’interroge également pourquoi tant d’hommes et de femmes de confession musulmane tentent à tout prix, au risque de leur vie, d’atteindre l’Europe et la France en particulier, pour y subir de pareilles mesures discriminatoires, et quand ça n’est pas encore le cas, d’y faire venir leur famille ? Ils sont probablement très mal informés de l’enfer qui les attend après l’enfer qu’ils veulent quitter, Iran, Irak, Syrie, Kurdistan, Afrique sub saharienne… enfin on apprendra beaucoup d’autres choses en prenant connaissance du rapport pour 2023 sur la France. Quelques têtes de chapitres. On y lit dès la première ligne :
« Le racisme systémique et la discrimination religieuse, notamment à l’égard des femmes et jeunes filles musulmanes… .de nombreux actes de vandalisme et violences à caractère raciste, xénophobe ou anti LGBT ont été signalés »[7].
On apprécie la formulation ‘ont été signalés’. Contre qui ?
En majorité contre les membres de la communauté juive, c’est-à-dire les 0,6% de la population. Par qui ? Amnesty ne doit pas lire les journaux français.
Les têtes des chapitres suivants qui explicitent ce qui précède :
- ‘Discrimination’, ‘Attaques et homicides illégaux'[7]. on y vise explicitement les forces de police qui font leur travail. On comprend que le refus d’obtempérer aux contrôles devient licite.
- ‘Liberté de réunion’, etc… [7]: les autorités imposent de nombreuses restrictions lit-on… invoquent des troubles à l’ordre public…
Bref la France qui est au monde le pays où l’on manifeste le plus souvent, accusée d’empêcher la liberté de réunion. On croit lire un journal nord coréen.
Quand on recense le nombre de manifestations qui ont eu pour objet de brandir des drapeaux palestiniens aux cris « de la rivière à la mer Palestine libre », on voit bien à quel point ce droit est mis en cause. Ces manifestations sont en revanche interdites chez nos voisins allemands et réprimées comme telles. On lit encore :
- « La force, notamment le matraquage aveugle a souvent été utilisé en premier recours pour disperser des manifestants »[7].
Comme certains en France le revendique, désarmons la police et tout ira bien madame la marquise ! À quoi bon avoir des forces de l’ordre qui protègent les citoyens ?
On verra sous peu ce qui se passera à la nouvelle manifestation de Sainte Savine, interdite mais où se retrouveront des milliers de manifestants, qui viennent de tous les coins d’Europe, pour casser du flic, alors qu’il s’agit de protéger nos agriculteurs. L’eco-terrorisme est omniprésent.
Suivent les chapitres sur :
- ‘Surveillance de masse’, ‘La liberté d’association’, ‘Les procès inéquitables’, ‘Les traitements cruels, inhumains ou dégradants’, ‘Les droits économiques, sociaux et culturels’, ‘Le droit à la vérité, à la justice et à des réparations’, ‘Droit à un environnement sain’, ‘Droit des personnes réfugiées et migrantes'[7].
Après cette lecture édifiante du rapport 2023, on à l’impression de relire Orwell 1984, le dernier rapport du comité central du PC après la mort de Staline sur le Goulag, et plus près de nous, le régime de la Corée du nord.
Nos médias seraient bien inspirés de se livrer à une analyse critique et publique de ce rapport, qui à aucun moment ne mentionne l’antisémitisme, les assassinats racistes et leurs auteurs. Par contre, on y lit à de multiples reprises que ce sont les musulmans et les musulmanes qui font l’objet de toutes les discriminations. Les Français apprécieront et jugeront s’ils vivent effectivement dans l’Enfer décrit.
[3] France, l’interdiction du port du foulard révèle la politique discriminatoire des jeux olympiques
[4] idem
[6] idem
[7] Rapport d’Amnesty International : France 2023
Voir aussi :
23/02/22: Le faux bon rapport d’Amnesty International
10/11/23 : France : Une tribune dénonce les ONG qui n’ont pas condamné l’attaque du 7 octobre