Féminisme : le déshonneur. Une journée de la femme qui exclut les femmes juives

Le 8 mars 2025 a célébré la journée internationale des droits des femmes. Des milliers de femmes ont défilé pour défendre leurs droits et leur existence.
Le 7 octobre 2023, lors des massacres en Israël, les femmes ont été tout particulièrement prises pour cible, elles ont été violées, mutilées, assassinées, enlevées.
Nous, féministes et humanistes du collectif « Nous vivrons » avons voulu dénoncer ces actes barbares le 8 mars 2024. Mais nous avons dû être « exfiltrés », car nous étions menacés, insultés, parfois molestés, par des groupes soutenant les crimes et les viols perpétrés par le Hamas.
Ces militants ont ainsi tourné le dos aux femmes israéliennes, qu’ils ont jugé coupables de ce qu’elles avaient enduré.
Qualifiés de groupe « d’extrême droite », nous étions indésirables.
Aujourd’hui, la plupart des collectifs dits « féministes » justifient la haine des Juifs.
Ils ne dénoncent pas les atrocités produites par l’extrémisme islamiste ni les oppressions que subissent les femmes palestiniennes, afghanes ou iraniennes, privées de leurs droits les plus élémentaires.
Les massacres du 7 octobre ont marqué à jamais un peuple, mais n’auraient-ils pas dû marquer toutes celles qui défendent la dignité des femmes ?
Shirel Golan[1] se suicide le jour de ses 22 ans après avoir échappé au pire.
Esther[2] témoigne dans Le Parisien en novembre 2023 : « Je suis morte à l’intérieur ». Elle finira par mettre fin à ses jours peu après.
Depuis lors, toutes les femmes juives sont un peu mortes à l’intérieur.
Le 8 mars 2025, nous, féministes et humanistes du collectif « Nous vivrons » de Bordeaux, nous avons voulu défendre les femmes israéliennes et les Juives du monde.
Nous avons voulu parler d’une enfant de 12 ans qui a été violée le 15 juin 2024, à Courbevoie en France, parce que juive[3].
Nous avons voulu parler des otages israéliennes, violées et retenues dans les tunnels par les barbares du Hamas.
Nous avons voulu parler de Shiri Bibas et de ses enfants étranglés par les barbares du Hamas.
On a voulu nous faire taire, mais nous avons crié que des femmes, des enfants, des hommes et des vieillards sont torturés et assassinés depuis le 7 octobre 2023 parce que juifs.
Ce n’est pas de l’extrême droite, c’est de l’humanité.
Le 8 mars 2025, nous devions être là, nous étions là.
Katia, déléguée du collectif « Nous vivrons Bordeaux »
Julia, Ida, membres du collectif « Nous vivrons Bordeaux »
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