Face à la menace iranienne, l’Europe entre déni et lâcheté
L’affaire « Marco Polo » doit provoquer un sursaut collectif en Europe
Cette sombre histoire, impliquant un couple soupçonnés de participer à des projets d’assassinats commandités par l’Iran et visant des Juifs en France et en Allemagne, incarne la résurgence du terrorisme d’État iranien. Ce couple, mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, n’est pas seulement un avatar de la barbarie moderne. Il est la preuve que l’Europe a fermé les yeux bien trop longtemps sur une menace qu’elle refuse encore de nommer correctement : l’islamisme radical porté par un régime théocratique en guerre contre les valeurs occidentales.
Car il ne s’agit plus de quelques groupuscules isolés dans des caves sombres, mais bien d’une politique systématique, orchestrée par Téhéran, visant à déstabiliser les démocraties européennes. Les révélations de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont sans appel : depuis 2015, l’Iran a renoué avec les assassinats ciblés, utilisant des voyous locaux pour frapper des cibles civiles, principalement dans la communauté juive et israélienne. Le but ? Instiller un climat d’insécurité, affaiblir l’opposition au régime iranien, et, in fine, saper les fondements des sociétés occidentales.
Face à cette réalité glaçante, le silence des dirigeants européens est assourdissant
Où sont les cris d’indignation des défenseurs des droits de l’homme ? Où sont les dénonciations vigoureuses de ceux qui, hier encore, s’offusquaient de la moindre maladresse verbale, mais qui aujourd’hui restent étrangement muets face à une véritable menace existentielle ? Ce silence n’est rien d’autre que la preuve d’une lâcheté intellectuelle qui gangrène les élites, incapables de regarder en face le danger islamiste, qu’il soit porté par des individus ou par des États.
L’Europe, hélas, continue de se complaire dans le déni
Comment expliquer autrement que des criminels aient pu être recrutés par un régime étranger sur le sol français, sans que des mesures fermes soient prises pour prévenir de tels actes ? Au lieu de combattre le mal à sa racine, l’Europe préfère s’abandonner aux sirènes du relativisme culturel et de la complaisance. On tolère, on excuse, on minimise. Et pendant ce temps, l’Iran progresse, infiltrant les quartiers, corrompant les citoyens, et semant la mort et la terreur au nom de sa guerre idéologique.
Il est temps de rompre avec cette lâcheté
L’Europe doit enfin prendre la mesure de la menace qui la guette. Il ne s’agit pas seulement de protéger la communauté juive – bien que cela soit un impératif moral et historique, mais de défendre les valeurs, la civilisation européenne, contre ceux qui veulent sa destruction. Nous ne pouvons plus fermer les yeux. Le terrorisme d’État iranien, couplé à l’islamisme radical, est un poison qui ronge la société de l’intérieur. Il est urgent que les dirigeants, tout comme les citoyens, retrouvent le sens du courage et de la fermeté. Car il en va de la survie de notre modèle de société, et de notre liberté.
Au-delà des sanctions économiques et des discours convenus, l’heure est venue pour l’Europe de se doter des moyens de défendre ses frontières, sa culture, et ses citoyens. Ce n’est qu’en affrontant l’ennemi avec détermination, sans céder un pouce de terrain, que le Vieux continent pourra espérer préserver ce que qu’il a de plus précieux : la liberté de son peuple de vivre sans craindre d’être assassiné, simplement parce que certains de ses membres sont Juifs, ou parce qu’il ose s’opposer à des régimes qui méprisent la dignité humaine.