Être unis ou disparaître
Le manque de cohésion qui frappe la société israélienne aujourd’hui nous mène droit à l’autodestruction. Nous sommes notre pire ennemi. Il nous appartient de nous prémunir contre nous-mêmes, et d’agir rapidement avant qu’il ne soit trop tard.
Les exemples historiques sont nombreux et tragiques. Ils nous rappellent que les luttes fratricides déchirent le tissu social et menacent le peuple de disparaître. Depuis la révolte de Korah contre Moïse dans le désert, en passant par le schisme du royaume de Salomon, et les divisions internes qui ont conduit à la destruction de Jérusalem et à notre premier exil, jusqu’aux sanglantes disputes entre les sectes juives à l’époque du Second Temple, qui ont précipité son effondrement sous la botte romaine et notre deuxième exil.
La perte de nos valeurs éthiques et morales, l’effritement de notre cohésion sociale, sont les raisons pour lesquelles nos ennemis parviennent à nous défaire. Comme un corps humain mal alimenté, notre système intérieur est attaqué par des virus et des bactéries. Les symptômes extérieurs sont les reflets d’un mal profond.
La cohésion d’Israël est un besoin vital, ce n’est pas un idéal mais une nécessité existentielle. Les disparités entre les groupes qui composent notre société sont telles que nous devons nous unir autour du plus petit dénominateur commun. Ce dernier doit être trouvé à tout prix. Israël a besoin d’une nouvelle charte civile, d’un New Deal. Le signal d’alarme retentit à nos frontières, nous pressant d’agir, vite.
Israël possède un potentiel prodigieux. Si seulement les habitants de ce pays pouvaient se regarder dans les yeux et comprendre qu’ils œuvrent ensemble pour un même objectif. Ô Seigneur, combien nous avons besoin de compassion et de compréhension. Notre pays est encore en développement et pourrait connaître un avenir radieux.
Nous sommes entrés dans une ère historique. L’avènement d’une nouvelle génération, une génération pionnière, doit bâtir un pays prospère et florissant, une société cohérente et tolérante. Rendons notre Torah vivante, mouvante, éclatante.
Il s’agit d’abord de notre survie, puis de notre pérennité. Être unis ou disparaître… à nous de choisir.