De l’importance de lire et de connaître la Bible – Sur la force et la paix

Depuis hier, les plateaux de télévision citent sans en connaître la provenance, un passage produit par Monsieur Benjamin Netanyahu, passage qui semble avoir fait grosse impression sur son allié américain, Monsieur Donald Trump…
Il s’agit d’établir un ordre prioritaire entre deux idées ou concepts : la force et la paix. Il ne faut pas être sorti de Saint-Cyr pour comprendre l’intérêt que rêvait pour le Premier ministre un tel ordre, surtout en temps de guerre.
Cet ordre apparaît, à l’origine, dans un Psaume que je cite en français et qui avait été cité en anglais par le roi Georges à la veille du Débarquement le 6 juin 1844 devant les micros de la BBC. Il avait donc choisi un Psaume pour annoncer à son peuple la Libération future : d’abord se battre et ensuite récolter les fruits de la Libération. La violence est incontournable pour obtenir la Libération :
Que Dieu donne la force à son peuple, que Dieu bénisse son peuple par la paix / May the Lord give strength to his people, may Gog bless his people with peace.
Il s’agit d’établir un rapport dialectique entre la force et la paix. Parfois, on est contraint de se servir de la violence pour rétablir la paix.
Monsieur Netanyahou étant lecteur et commentateur de la Bible, ce n’est pas si étonnant que cela. J’en veux pour preuve, avant le déclenchement de la guerre : le Premier ministre avait déjà puisé dans une citation biblique, le verset qu’il avait choisi provenait du Pentateuque :
C’est un peuple qui va se lever comme un lionceau…
De plus, et ce n’est pas une pure coïncidence ni le fruit du hasard, ce verset biblique faisait partie de la péricope biblique lue la même semaine, lors du débat autour de la guerre.
Alors, comment s’explique ce penchant biblique constant du Premier ministre pour la littérature vétérotestamentaire ? Son père, le professeur Bension Netanyahu, était un éminent philosophe juif.