CIJ vs Israël : Depuis quand un tribunal ose se mêler d’une guerre en cours ?
Le célèbre stratège prussien Carl von Clausewitz (1780-1831) doit se retourner dans sa tombe ! Il avait théorisé la guerre comme ayant une finalité politique, il n’aurait jamais osé la penser comme pouvant être soumise à un tribunal (qu’il soit supranational ou non) ! Et pourtant ! L’illégitime et partiale Cour Internationale de Justice (CIJ) qui – dépend de la corrompue ONU – tente de peser sur le déroulement de la guerre existentielle que mène depuis sept mois Israël en lui « interdisant » (les interprétations varient) de lancer une opération contre le fief du Hamas à Rafah. Ceci est pour le moins inédit !
Rappelons qu’une autre Cour dépendant de l’ONU, la Cour pénale internationale (CPI) venait – quelques jours avant cette décision inique concernant l’assaut contre Rafah – de lancer un mandat d’arrêt contre le Premier ministre B. Netanyahou et Yoav Gallant , le ministre de la défense israélienne, pour crime de guerre et crime contre l’humanité. Quelle infâmie !
Le plus triste est que l’État hébreu a pris la peine de répondre au second diktat de l’instance onusienne en expliquant qu’« Israël s’engage à ne pas mener d’action militaire à Rafah susceptible de porter atteinte à la population civile ». Déclaration qui paraît d’ailleurs dangereusement précipitée puisque les guerres font toujours des victimes collatérales (civiles) surtout quand – et c’est le cas ici – le Hamas se sert de sa propre population comme d’un bouclier humain.
Pourquoi légitimer ainsi cette parodie de justice en répondant officiellement que l’on prend acte de la décision du tribunal ? Pourquoi ne pas clamer haut et fort qu’Israël ne reconnaît pas la légitimité de ces Cours supranationales puisqu’il possède son propre système judiciaire totalement indépendant ? Pourquoi aussi ne pas dénoncer le fait que dans les deux cas, ces tribunaux « stalino-onusiens » sont dirigés par des présidents issus de pays officiellement ennemis d’Israël ( le Pakistan et le Liban) ? Ils sont donc juges et parties !
Pourquoi ne pas aussi déclarer , comme par exemple l’avocat français Me Jean-Baptiste Soufron, que ces Cours sont en l’occurrence « totalement en dehors du champ de (leurs) compétence(s) » ?
Il est évident que l’ONU a toujours été un nid de la tyrannie internationale institutionnalisée puisque la majorité des pays qui la composent ne sont pas des démocraties !
L’ONU , « ce palais du mensonge » comme l’écrivait le philosophe Pierre Boutang , ne cessa de servir les intérêts des « empires » au détriment d’Israël après avoir pourtant reconnu la refondation d’un État juif en 1948 (cet article n’a pas pour vocation de traiter de toutes les condamnations abjectes ou aberrations juridiques dont l’État juif est la victime de la part de cette organisation).
La judiciarisation systématique des affaires du monde – c’est-à-dire la politisation de la justice – est intolérable pour les démocrates que nous sommes ! Ce gouvernement mondial des juges ne peut que créer le chaos et l’iniquité la plus totale puisqu’il est le résultat d’intrigues politiques qui mettent à la tête des tribunaux des responsables dont la seule vocation est de représenter les intérêts d’États ou d’idéologies .
Vouloir régir judiciairement une guerre en plein déroulement – donc sans recul et sans avoir tous les éléments à prendre en compte – équivaut à imposer la présence d’un membre du Conseil de l’Ordre de médecins (qui a une fonction juridictionnelle) à un chirurgien pendant qu’il opère. Pure ineptie !