Antisémite ? Non. Mais tolérant avec ceux qui haïssent les Juifs ? Oui.

Le leader du Hamas Ismail Haniyeh (à gauche) et le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, à Téhéran, le 22 juin 2023. (Crédit : Salampix/ Abacapress.com, via Reuters)
Le leader du Hamas Ismail Haniyeh (à gauche) et le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, à Téhéran, le 22 juin 2023. (Crédit : Salampix/ Abacapress.com, via Reuters)

SEMMO n°15 – Savoir Écouter les Maux du Moyen-Orient

Le 27 janvier 1945, Auschwitz fut libéré par l’Armée rouge. En 2002, le Conseil de l’Europe[1] puis l’ONU en 2005, ont choisi cette date anniversaire comme « Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah ».

La France est le seul pays à avoir choisi d’en retirer le mot « Shoah ». Baptisée par la France : « Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité », cette journée de mémoire voit la Shoah devenue subrepticement[2] un sous-titre, une mention marginale[3].

Le 27 janvier 2025, au 80ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, plus de 50 chefs d’États étaient réunis. Ron Lauder, président du Congrès Juif Mondial, les interpelaient avec une politesse et une civilité non-méritée :

Il est difficile pour nous aujourd’hui de croire ce que nous voyons aujourd’hui, cette violence soudaine, cette haine contre les Juifs, le fait qu’Israël, le seul État juif du monde, soit pointé du doigt. Ces manifestations monstres hurlant des slogans antisémites partout. Ceci est dur à encaisser pour nous […]. Mais je n’ose imaginer la difficulté que cela représente pour les […] survivants d’Auschwitz qui sont encore avec nous aujourd’hui[4].

Le président français Emmanuel Macron pendant le discours de lors des commémorations du 80e anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination nazi allemand d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée rouge, à Oswiecim, en Pologne, le 27 janvier 2025. (Crédit : Capture d’écran/Youtube ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d’auteur)

Le regard d’Emmanuel Macron au moment de ces paroles ne fait pas preuve d’empathie. À quoi pense-t ’il à cette seconde-là :

  • À sa décision de ne pas participer à la manifestation contre l’antisémitisme qui s’est tenue à Paris quelques semaines après le 7 octobre 2023[5] ?
  • Au fait qu’alors qu’Israël se battait sur 7 fronts armés, il n’avait rien trouvé de mieux à faire que de lui rappeler qu’il devait sa création à l’ONU, laissant entendre que ce qui avait été fait, pouvait être défait[6] ?
  • Ou bien à ses tentatives, parfois couronnées d’un succès honteux, d’interdire la présence d’Israël aux salons commerciaux qui se tenaient en France.

Emmanuel Macron pensait peut-être aussi au fait qu’il avait accusé Israël de semer la barbarie[7]. La barbarie, oui.

Ce fut sans doute difficile pour Emmanuel Macron de se rappeler de tout cela, alors qu’il foulait le gazon d’Auschwitz.

En revanche, il est assez facile de prévoir ce que l’histoire retiendra d’Emmanuel Macron et de la position de la France dans 80 ans. L’État d’Israël aura survécu aux multiples tentatives de le rayer de la carte, mais on retiendra que la France n’avait rien trouvé de mieux à faire que de lui enfoncer la tête sous l’eau alors qu’il cherchait désespérément un peu d’oxygène.

Il est tout aussi assez facile de savoir ce que l’histoire retiendra lorsqu’elle verra, dans 100 ans, que la France, en 1941, aidait les Juifs à grimper dans les wagons destinés à Auschwitz, et que 84 ans plus tard, elle reprochait à l’État habité des survivants de ses wagons, de faire preuve de barbarie à l’égard de ceux qui tentaient de l’éradiquer.

Alors bien sûr, ni Macron, ni la France ne sont antisémites. La preuve : leur présence à Auschwitz, et aux multiples commémorations de la Shoah. La France officielle y est toujours invitée, et on est en droit de se demander si elle le mérite vraiment.

Si ni Macron, ni la France en général ne sont antisémites, on peut en revanche être sûr d’une chose : ils sont tolérants avec les antisémites. Voilà la plaie d’aujourd’hui.

La France est tolérante avec les élèves des écoles qui ne veulent pas entendre parler de la Shoah.

Elle est tolérante avec ceux qui disent que le fait de participer à une manifestation contre l’antisémitisme va en fâcher certains.

Elle est tolérante avec les antisémites qui militent et hurlent pour qu’Israël soit rayé de la carte et que la Palestine soit arabe du fleuve à la mer.

Le président français Emmanuel Macron (G) rencontre le président iranien Masoud Pezeshkian (D) en marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2024. (Crédit : Ludovic MARIN / AFP)

Cette tolérance n’est pas récente. Elle est très répandue dans le monde. Elle va même permettre l’idée de négocier un accord avec un État (la République Islamique d’Iran) qui déclare sans honte qu’un autre État, (l’État d’Israël), doit être rayé de la carte.

Si le monde occidental avait adopté la position de « zéro tolérance avec les antisémites », afin de mettre en conformité avec ses actes, les larmes qui coulent sur ses joues lors des commémorations de la Shoah, l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, n’aurait jamais été conclu en l’état. Cet accord n’exigeait rien de la part de l’Iran quant à sa haine des Juifs et d’Israël.

Il ne demandait rien quant à son programme de missiles, ces missiles qui par deux fois depuis le 7 octobre 2023, ont visé Israël par centaines.

Cet accord n’exigeait pas même de pouvoir inspecter les sites militaires iraniens, afin de vérifier l’absence de développement nucléaire[8].

Les personnes, les États qui se présentent aux commémorations de la Shoah, surtout depuis le 7 octobre, devraient transformer le slogan devenu vide de sens de « plus jamais ça », en « Zéro tolérance avec ceux qui haïssent les Juifs ».

Oui, cette demande peut sembler irréaliste, naïve, voire aux yeux de certains même « messianique », pour employer un terme malheureusement devenu une insulte à la mode.

Mais aujourd’hui, alors qu’Israël doit se défendre sur de multiples fronts, que certains de ses amis se sont avérés être des ennemis, c’est le minimum qui devrait être demandé à qui que ce soit qui se présente à une commémoration de la Shoah.

Alors, pour ce numéro 15 de SEMMO – Savoir Écouter les Maux du Moyen-Orient, j’aborde justement les démonstrations récentes de pure haine des Juifs de la part de la République islamique d’Iran.

Au monde à décider s’il veut continuer à être tolérant avec elles.

Info n°1 : Comment dit-on « Mein Kampf » en perse ?

Le texte qui suit est paru le 25 novembre 2024 dans l’organe officiel du régime iranien, Kayhan.

Les sionistes et les enfants d’Israël ont reçu une « subjectivité spéciale » dans le sens où ils ont un mode de pensée étrange et qu’ils combinent des qualités spéciales et uniques. Ils disposent de caractéristiques laides et étranges qui se manifestent en eux de manière extrême et que, croyez-le ou non, bien qu’ils disposent d’un pouvoir illégitime au sein des média, d’un pouvoir d’influence, de richesse et de puissance, ils ont en fait été haïs et rejetés tout au long de l’histoire.

L’argument de l’Iran ici n’est pas nouveau. Pour la République islamique, comme les nazis le disaient, « les Juifs n’ont pas cessé de poser des problèmes à tous. Nous allons débarrasser le monde de cette gêne ».

Kayhan poursuit :

Dans notre ère, une des raisons importantes pour le soutien inconditionnel à l’établissement de l’État d’Israël exprimé par l’Occident, l’Amérique, l’ex- URSS etc…, fût que cela leur permit d’expulser [les Juifs], ou plutôt, d’éliminer les menaces chroniques qu’ils causent dans leur propres pays et l’éradication des nombreuses sources de malfaisance, de problèmes économiques, politiques, culturels et de sécurité dont ils sont à l’origine. L’Imam [Khomeiny, fondateur de la révolution islamique en Iran], avait nommé cette expulsion [des Juifs] : « ablation de la tumeur cancéreuse ».

Ici, il est intéressant de noter que l’idéologie antisémite iranienne passe complètement sous silence l’expulsion des 800 000 Juifs des pays arabes et musulmans[9] au cours du XXème siècle.

C’est-à-dire que ces pays n’ont pas soutenu la création d’Israël, et malgré tout, les Juifs ont été expulsés. Peut-être que l’admettre reviendrait à comprendre que c’est précisément l’expression de la haine des Juifs qui les poussent à émigrer vers Israël.

C’est un peu comme si les manifestants anti-Israël aujourd’hui à Paris ou à New York, comprenaient qu’à chaque cri de « from River to the Sea, Palestine will be free », ils poussent en fait un certain nombre de Juifs dans les avions vers Israël[10].

Mais Kayhan montre que cette haine des Juifs remonte très loin, bien avant le prophète Mahomet :

On ne devrait jamais accorder notre confiance aux enfants d’Israël, depuis que les frères de Joseph ont planifié sa mort, ce qui a torturé et causé une agonie psychologique longue de 37 ans à leur père, le prophète Jacob[11].

Kayhan poursuit sa diatribe d’un antijudaïsme aussi primaire que primitif, en reprochant leur scepticisme aux enfants d’Israël, malgré tous les miracles dont Dieu a fait preuve pour les faire sortir d’Égypte.

Comment ont-ils osé se comporter avec une telle ingratitude vis-à-vis de leur sauveur, le prophète Moïse et de son frère Aaron, après tout ce qu’il avait fait pour eux ?

Selon Kayhan, cette ingratitude est la cause de leur errance perpétuelle, et la raison pour laquelle certains d’entre eux ont été transformés en chiens ou en singes. C’est à cause de cela, estime Kayhan, qu’ils n’ont pas de terre.

Mais ce n’est pas tout :

C’est pour se débarrasser de ces créatures dégoûtantes que les puissances ont soutenu la création d’Israël. Cette nation dispose de qualités pour lesquelles ils ont été critiqués : mécréance, ingratitude, blasphème, paroles mauvaises contre les anges et les prophètes comme Myriam, oppression des prophètes et des justes, secret et espionnage, brutalité, irresponsabilité, obstination, racisme, superstition, égoïsme, harcèlement, fraude, sensualité exacerbée, complotisme, sectarisme, sécularisme, falsificateurs de l’Histoire et de textes religieux, mensonges, adultères, usure, corruption, sorcellerie… Et bien d’autres encore.

Cet inventaire que ni Prévert ni un rituel de Yom Kippur[12] ne renieraient, est malheureusement dramatique lorsqu’il est établi à des fins politiques.

C’est ce que fait Kayhan, au nom du régime islamique iranien, celui-là même qui se situe à la tête du Hezbollah, des Houthis, du Hamas et qui jusqu’à début décembre 2024 encore, soutenait le régime cruel et meurtrier d’Assad en Syrie.

Comme pour bien faire passer le message, Kayhan ajoute :

Aujourd’hui, le sionisme est la cause la plus importante d’anxiété dans le monde. […] Prenant pour prétexte l’attaque du 7 octobre, ils ont tué des Palestiniens par la famine, la soif, la peur, le terrorisme, pendant une année entière. Même […] leurs alliés, qui avaient payé des rançons [c’est-à-dire des réparations à cause du soi-disant holocauste, la Shoah étant qualifiée de mythe], n’ont pu rester silencieux et sont obligés de reconnaitre l’indépendance d’un État de Palestine et de condamner le génocide des Palestiniens.

Ne laissant aucun doute quant au caractère religieux plus que politique de cette haine du régime iranien des mollahs à l’égard des Juifs, Kayhan poursuit :

Le Prophète Mohammed avait dit : « aucune tribu ne m’a autant dérangé que les Juifs ». Le martyr Motahari [13] n’avait-il pas dit que l’âme du Prophète d »Allah souffrait à cause des crimes du sionisme, les crimes d’Israël ?

Les Juifs, une tumeur cancéreuse aux yeux du régime iranien, ne peuvent subir d’autre sort que l’élimination. On peut malheureusement craindre que la seule raison pour laquelle le régime des Mollahs n’a pas ouvert de camp d’extermination sur le modèle d’Auschwitz… C’est parce qu’il n’en n’a pas les moyens. Les puissants de ce monde le comprendront-ils ?… À temps ?

Pour en savoir plus : https://www.memri.org/reports/iranian-regime-mouthpiece-kayhan-iranian-officials-express-their-antisemitic-worldview

Info n°2 : Hitler était un imam chiite ? Certains le croient encore

Kayhan, toujours le même organe, porte-parole du régime islamique iranien, a abordé le sujet des Juifs allemands, le 2 novembre 2024.

[…] Le recensement de 2023 en Allemagne a estimé la population à 90 millions. Les Juifs vivant en Allemagne, la plupart n’étant pas d’origine allemande, s’élèvent à 150 000. Et pourtant, le nombre de députés juifs du parlement allemand est de 115 [il n’y a aucune base à ce chiffre]. Tous les secteurs de l’économie, les grandes entreprises rentables sont aux mains des Juifs […] Il est facile de deviner que le gouvernement allemand est sous l’emprise du régime sioniste. La falsification du mythe de l’holocauste est un des plus grands mensonges, et nombreux sont ceux, en Allemagne, qui commencent à s’en rendre compte.

Le département perse de la radio de propagande nazie diffusait des programmes de base religieuse chiite. Il y était entre autres professé que Hitler était le messie chiite (le douzième imam), et qu’il était venu sur terre pour perpétuer la mission du Prophète Mohammed, à savoir de tuer tous les Juifs[14].

Hitler, un imam, et le douzième en plus ? Certains le croient encore apparemment.

Pour en savoir plus: https://www.memri.org/reports/iranian-regime-mouthpiece-kayhan-iranian-officials-express-their-antisemitic-worldview

Info n°3 : Et ceux qui ne le croient pas, disent qu’Hitler doit être dénoncé oui, bien que… « il a quand même fait des bonnes choses : il a tué les Juifs »

Reza Taghavi est un ancien parlementaire iranien. Il est aussi membre du Conseil de Coordination de la Présidence iranienne avec le clergé. Le 4 octobre 2024, il a déclaré à la télé iranienne :

Nous n’acceptons pas Hitler, et nous l’avons dénoncé et le dénonçons toujours. Mais Hitler avait raison dans son approche [des Juifs]. Il a dit, « les Juifs », mais moi je dis « les sionistes », ne doivent pas avoir le droit de rester en Europe. Ils doivent être persécutés, déportés, tués partout. Ils ont causé la discorde en Europe. Les Occidentaux doivent être vigilants et prudents parce que les discordes des sionistes vont les rattraper.

Pour en savoir plus et voir la vidéo de l’interview : https://www.memri.org/tv/iran-official-reza-taghavi-hitler-was-right-approach-jews-zionists-killed-everywhere

Info n°4 : si les nazis avaient vraiment tué 6 millions de Juifs, cela aurait duré 68 ans

Mohammad-Taghi Zahedi est un auteur et un chercheur. Le 25 novembre 2024, il a donné des arguments pour lesquels la Shoah n’a pas pu se produire.

Pour lui, tout d’abord, la population juive avant la guerre en Europe, ne dépassait pas 6 millions. Donc, comment aurait-il été possible de tuer 6 millions de Juifs, et qu’il y ait quand même encore des immigrants vers Israël après cela ?

Par ailleurs, il a procédé à des mesures de temps :

Si les Nazis avaient fait tout ce que les Juifs disent qu’ils leur ont fait, cela aurait duré 68 ans. À nouveau, ce n’est donc pas possible.

Mohammad-Taghi Zahedi, auteur et chercheur, interviewé sur la télévision iranienne. (Crédit : Capture d’écran/MEMRI ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur les droits d’auteur)

Voilà les arguments qui circulent très largement à la télé grand public iranienne.

Bien sûr, comme toujours pour des théoriciens antisémites, il réside toujours une confusion entre le fait que la Shoah ne s’est pas produite et le fait qu’elle était finalement bien méritée. La haine des Juifs n’a pas besoin de logique.

Pour voir la vidéo de l’interview : https://www.memri.org/tv/iran-state-tv-mohammad-taghi-zahedi-holocaust-denial

[1] https://www.coe.int/fr/web/holocaust/holocaust-remembrance-day

[2] Subrepticement effectivement. Tous les officiels français à qui cette disparition du terme Shoah fût évoquée, n’en n’avaient pas connaissance.

[3] https://www.education.gouv.fr/27-janvier-journee-de-la-memoire-des-genocides-et-de-la-prevention-des-crimes-contre-l-humanite-11057

[4] https://youtu.be/180tHqgUW00?t=4558

[5] Absence qu’il avait alors justifiée par le fait qu’il ne voulait pas, en y participant, « clouer au pilori une autre communauté ».

[6] Bien sûr cette déclaration n’est pas seulement odieuse. Elle est aussi fausse. Le vote du 29 novembre 1947 a été suivi d’un refus de la part de tous les États arabes avoisinants puis d’une longue et très meurtrière guerre d’indépendance. Israël doit son existence uniquement au fait que cette guerre fut gagnée, contre toute attente, et en l’absence de tout soutien de l’ONU.

[7] https://fr.news.yahoo.com/semer-barbarie-critiques-envers-macron-060542286.html

[8] Aussi incroyable que cela puisse paraître le JCPOA (accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 duquel les USA sont sortis en 2018 mais dans lequel les Européens sont bien restés), prévoyait des inspections de l’AIEA-Agence Internationale de l’Énergie Atomique, à l’exclusion des sites militaires.

[9] https://www.fondationshoah.org/culture-juive/juifs-en-pays-arabe-le-grand-deracinement-1850-1975-georges-bensoussan

[10] Ce serait une statistique intéressante à établir : comparer le nombre de fois que ces slogans ont été prononcés avec le nombre d’immigrants vers Israël.

[11] Voir chapitre 37 de la Genèse. https://www.biblegateway.com/passage/?search=Genèse%2037-44&version=SG21

[12] Yom Kippour, le Grand Pardon, est le jour le plus important de l’année juive religieuse. Il consiste, pour chaque Juif, à demander pardon à Dieu pour ses fautes et péchés, en les listant de manière indifférenciée.

[13] Morteza Motahari était l’idéologue de l’Ayatollah Khomeiny.

[14] Voir https://encyclopedia.ushmm.org/content/en/article/iran-during-world-war-ii

à propos de l'auteur
Laurent souhaiterait partager ses observations de la vie israélienne et française à travers son regard de Juif français devenu israélien en 2008. Il a pris l'habitude de regarder et analyser les phénomènes politiques, culturels, religieux, géopolitiques, sous un regard différent de celui qu'on a l'habitude de voir. En effet, avant d'arriver en Israël, il a vécu en France, en Allemagne, en Belgique et au Royaume Uni. Il observe les phénomènes humains avec un très large point de vue, puisant dans son expérience de vie et dans son désir d'écrire. Laurent a passé son enfance en Allemagne, fait ses études de management en Alsace et passé sa carrière professionnelle au Royaume-Uni, en France, en Belgique, en Israël.
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