Adéquation et inadéquation de la politique d’Israël face au devoir de maintenir un foyer national juif
1-La paix mise en péril par les faits
Le Moyen-Orient dont les frontières ont été influencées ou établies par les puissances occidentales sans tenir compte des aspirations des peuples locaux est en voie de fragilisation ou de désintégration (Turquie, Liban, Syrie, Égypte, Jordanie, Irak…) et pose le problème de savoir s’il existe des représentants fiables et durables avec lesquels Israël pourrait signer une paix permanente. Certes des accords de paix ont déjà été signés avec l’Égypte et la Jordanie mais il est légitime de se demander si ceux -ci ne seront pas remis en question par de futurs régimes et générations (l’illustration en a été faite en Égypte).
Avec les palestiniens la situation est encore plus sérieuse car l’expérience avec « la Palestine indépendante » que représente « Gaza » nous donne une idée de ce que pourrait être une paix avec le reste des territoires dits palestiniens (Judée-Samarie). Gaza a en effet profité de son indépendance pour mettre au pouvoir le mouvement terroriste Hamas dont le seul but est la destruction d’Israël et dont l’action est concrétisée par l’envoi de missiles et de commandos, tout cela accompagné par une politique de fanatisation de la population locale. Au Liban qui pourrait aussi illustrer ce que serait une Palestine indépendante c’est une autre force terroriste dont l’objectif est aussi la destruction d’Israël qui a pris une partie substantielle du pouvoir dans ce pays frontalier avec le soutien de l’Iran et de la Syrie (en cours de désintégration). Le calme sur la frontière syrienne ne signifiait pas que la Syrie menait une politique neutre à l’égard d’Israël.
Une seconde Palestine indépendante (Cisjordanie) en plus de Gaza serait une encore une opportunité de créer une autre puissante base terroriste à l’instar de Gaza. L’Autorité palestinienne prétend reconnaître Israël mais pas en tant qu’État juif, ce qui signifie qu’elle ne le reconnaît pas. En cas d’indépendance de la Cisjordanie (Judée-Samarie) Israël aurait à se battre sur trois fronts terroristes : Gaza, Liban et Cisjordanie qui pourrait être augmentés par d’éventuels nouveaux fronts engendrés par des changements de régimes dans les pays voisins.
Avant de pouvoir parler de paix il faudrait s’assurer (i) de la fin du terrorisme, (ii) de la normalisation et de la modération de l’Islam , (iii) le développement démocratique et économique durable de ces régions et (iv) il faudrait aussi que les pays occidentaux reconnaissent Jérusalem comme la capitale d’Israël afin de donner des gages de sérieux et montrer qu’ils ne marchent pas dans les pas de l’Empereur Hadrien sur le chemin d’une troisième guerre Judéo-romaine. La Paix de facto doit précédée la Paix officielle.
2- La notion de durabilité et l’inaptitude de la diplomatie occidentale
Le paradigme de la diplomatie occidentale est fondé sur des États-nations stables, établis de longue date et partageant des valeurs communes. Cette diplomatie n’a de sens que sur un terrain stable. Cette stabilité est pourtant récente même en occident après les principales étapes de 1918, 1945 et 1989 et reste fragile. L’apparition de régimes antidémocratiques et le Brexit au sein même de l’Union Européenne montrent que la stabilité nécessaire au fonctionnement des accords entre les nations n’est nulle part véritablement acquise.
Ce qui se passe c’est les populations sont en constant changement car la vie humaine est limitée et se situent dans de grands cycles historiques et économique qui ne mettent même pas à l’abri les valeurs occidentales modernes d’une civilisation encore fragile.
De nombreux pays arabes sont passés de l’aspiration au modernisme à celui du retour aux anachroniques valeurs coraniques et nombre de pays occidentaux désirent revenir à un populisme tout aussi anachronique pour retrouver l’espoir perdu. Tout se passe comme si nous entrions dans une ère d’instabilité après avoir connu une ère de développement de quelques dizaines d’années fondée sur les valeurs scientifiques, économiques et humanistes.
Avant de signer des accords pour bâtir le futur, il faut s’assurer que les signataires sont représentatifs de populations qui suivent une évolution stable. Le mouvement palestinien illustre lui-même l’instabilité ; initialement le Fatah voulait être perçu comme un mouvement d’émancipation révolutionnaire des peuples vers des valeurs modernes et voilà qu’il est menacé de disparition par l’aspiration de son peuple au retour à des valeurs anachroniques, ancestrales et religieuses. L’Autorité palestinienne contesté par le Hamas ne semble plus être un interlocuteur stable n’en déplaise au pays occidentaux. Pour palier ce défaut majeur les pays occidentaux pourraient se porter caution de la paix mais l’Histoire a aussi montré à quel point ils étaient peu réactifs et peu fiables et n’interviennent qu’après les catastrophes humanitaires qu’ils devaient éviter : de façon non exhaustive nous pouvons citer le cas de Tchécoslovaquie, de la Pologne et plus récemment du Rwanda.
Une indépendance des territoires palestiniens (Judée-Samarie) est-elle possible dans le futur ? Il faudrait pour cela que l’ensemble des palestiniens adoptent les principes de la démocratie, des droits de l’Homme, confine la religion musulmane réformée en une religion modérée, au seul domaine privé et se concentrent sur leur développement économique, ce qui demandera plusieurs générations ; en fait comme nous l’avons dit, la paix doit être achevée avant que ne soient signés les accords de paix.
En équité il nous faut aussi qu’Israël fasse de substantiels efforts pour séparer le pouvoir civil de la religion. Le pouvoir religieux trop rigide et anachronique rend la vie difficile aux citoyens laïques en grande majorité et en particulier aux femmes et doit faire partie de la sphère privée. L’identité juive d’Israël pour être un État moderne doit se concentrer sur l’Histoire, la langue, les traditions et le patrimoine culturel.
La réunion sur le Proche-Orient du 15 Janvier 2017 à Paris a mis la charrue avant les bœufs et a été une initiative française à l’image du quinquennat raté de François Hollande. Le représentant américains qui ne e devrait expédier que les affaires courantes aurait dû décemment être absent.
3- Paradoxe : L’effet négatif de l’hostilité externe sur la préservation du foyer national juif
La menace que fait peser le monde extérieur sur Israël a amené les israéliens à élire des partis de droite et d’extrême droite qui mettent en avant la sécurité au détriment de leurs droits civils, et leur protection sociale indissociable à la notion de foyer national juif.
Israël a subi une forte modification de sa population avec l’arrivée des réfugiés de Russie, l’accroissement de sa population juive sépharade et orientale et la montée du fait religieux qui ont entraîné un renforcement de la Droite dans un souci sécuritaire et conservateur.
La Droite est d’abord perçue comme garantissant la sécurité vitale des citoyens sans s’embourber dans des accords précaires et répond à un instinct de survie. Malheureusement la Droite a pour corollaire le libéralisme économique « sauvage » que doit subir la grande majorité de la population au profit d’une minorité de nantis.
Ce choix manichéen de la Droite est le refus de la précarité sécuritaire avec pour prix la précarité sociale alors que une solution équilibrée pourrait être trouvée par une classe politique à la hauteur dans un système politique rénové. La Gauche plus ouverte par nature au progrès social et à la réduction des inégalités est trop influencée par la diplomatie occidentale qui prône la paix à tout prix sans considération pour l’intérêt d’Israël. Il faudrait donc une troisième voie qui prône à la fois la sécurité et la réduction des inégalités entre citoyens par le biais d’une économie mieux contrôlée.
Se loger et faire face aux dépenses quotidiennes deviennent des défis de plus en plus difficiles à relever dans un climat d’emploi précaire bien que le chômage soit limité grâce à un droit du travail qui favorise les employeurs et fragilise les salariés. La hausse des prix du logement due à la spéculation et à l’avidité des promoteurs imposent l’allocation au logement d’une trop grande part du revenu des ménages qui les mène trop souvent au surendettement ; certains primo accédants se logent dans les dangereux territoires dits palestiniens non pas dans un esprit de colonisation mais parce que les prix y sont abordables.
4- Système législatif et Classe politique
Le système législatif est fondé sur l’élection d’une pléthore de « partis politiques » ; les citoyens élisent des partis politiques et non pas leurs députés avec lesquels ils n’ont pratiquement pas de contact. L’élection est a la proportionnelle sur listes et il suffit d’avoir 1.5% des voix pour qu’un parti ait un député. Une fois élus les partis nomment les députés selon une cuisine interne qui inclut des luttes de pouvoir et tout cela l’insu des citoyens. La pléthore de Partis politiques forme des coalitions par marchandage de postes ministériels ; de ce marchandage est issu le Premier Ministre. Les citoyens sont ainsi exclus du Jeu politique et ainsi on a pu donc trouvé parmi les députés des personnes condamnées par la justice comme Samuel Flatto-Sharon (qui n’est plus député) et actuellement un ancien détenu de droit commun comme Aryeh Deri qui vient d’être nommé ministre de l’intérieur.
Les mesures qui sont à prendre pour sauvegarder la démocratie en Israël seraient (i) de créer des circonscriptions géographiques qui obligeraient les candidats à faire valoir individuellement leurs compétences devant les citoyens pour être élus et qui devront leur rendre des comptes régulièrement et (ii) de relever le seuil d’éligibilité à 5% des voix. Des critères de découpages devraient permettre aux grands partis d’obtenir une majorité sans avoir à marchander quoique ce soit avec des petits partis de sorte que le système n’affaiblisse les courants d’idées les plus importants, et ne permettent pas aux petits partis d’avoir une représentation surdimensionnée.
Classe politique : Sans entrer dans les détails le fait qu’un ancien Président et qu’un Premier ministre soient actuellement incarcérés respectivement pour viols et corruption est significatif. De plus comme nous l’avons mentionné, le nouveau ministère de l’intérieur chargé de faire respecter l’ordre public est un ancien prisonnier de droit commun (3 ans de prison ferme pour corruption et abus de biens sociaux). Il existe une élite intellectuelle en Israël qui remplacerait avantageusement la classe politique actuelle.
Par ailleurs l’actuel Premier ministre Benyamin Netanyahou est soupçonné d’avoir accepté à titre personnel des cadeaux d’une très grande valeur, ce qui paraît invraisemblable dans un État démocratique moderne. Tout cadeau à un représentant de l’État en exercice est la propriété de l’État. Deux mandats de premier ministre devraient être une limite maximale pour éviter une trop grande personnalisation du pouvoir et le risque de dérive.
5-Le libéralisme sauvage, la situation économique des citoyens israéliens et ce qui reste du foyer national Juif
Le PNB d’Israël a atteint 296 milliards de dollars soit 36 200dollars par personne avec un taux de croissance supérieur à 2% depuis 2013. Le problème particulier que pose Israël se voit dès les premiers chiffres puisque que le PNB en parité de pouvoir d’achat est inférieur de 4.7% à sa valeur nominale : 282 milliards de dollars soit 34 500 dollars par personnes ce qui situe Israël au 56e rang mondial à peu près similaire à celui de l’Espagne, de l’Italie ou de Chypre (la Suède est au 25e rang et la France au 38e rang (similaire au UK) avec 42 000 dollar per capita).
Le salaire moyen est de l’ordre de 10 000 Shekels (2 400 Euros) mais seul le salaire médian est significatif et serait de l’ordre de 6 541 shekels (1 600 euros). Le salaire médian signifie que la population gagnant plus que ce salaire, est égale à la population gagnant moins et cela pour 42 heures de travail. Le salaire minimum est de 4 825 Shekels (en 2017) soit 1 176 euros. 66% de la population aurait un salaire inférieur au revenu moyen de 2 400 Shekels et environ 50% de la population active devrait avoir un salaire compris entre 1 600 Euros (médian) et 1 176 Euros (minimum).
La différence entre la valeur du PNB nominale et en parité de pouvoir d’achat et l’écart substantiel entre salaire moyen et médian souligne une forte inégalité de la répartition des revenus et des prix élevés. Cette inégalité substantielle est confirmée par l’index GINI de 42.8% (0 signifie que tous les individus d’un pays ont un revenu égal alors que 100% signifie qu’un seul individu concentre l’ensemble de revenus). La Suède et le Danemark qui mènent une politique de solidarité entre les citoyens ont un taux inférieur à 25% et la principale économie européenne (Allemagne) à un taux de 27%. En fait cette situation est pire qu’il n’y parait compte tenu de la réduction de longue date des aides sociales, des allocations de chômage et de leur durée, de l’âge de la retraite, du montant des pensions, de la réduction du panier des médicaments subventionnés, de la précarité de l’emploi compte tenu de la faible protection légale, de la précarité des logements loués (un an avec révision du loyer à la discrétion du propriétaire)…
Israël a un taux d’inégalité de répartition du revenu qui le situe proche de pays comme le Nigéria, le Tchad, le Kenya, le Burundi, le Ghana et l’Iran. Cette situation est inacceptable et ne concorde absolument pas avec ce que devrait être un foyer national juif qui devrait se caractériser par une solidarité exemplaire entre les citoyens.
Il semble qu’une minorité de nantis et de spéculateurs s’approprient une partie substantielle du revenu national et alors qu’ils bénéficient de la sécurité due au très long service militaire et aux périodes de réserve effectués par la totalité des citoyens israéliens en majorité mal payés et mal protégés socialement.
Les prix à la consommation sont élevés en raison du manque de concurrence réelle entre les sociétés de distribution et de services ; comme nous l’avions mentionné la spéculation immobilière atteint des sommets qui rendent impossible l’acquisition de logement pour les primo accédants. Cette situation va accroitre l’instabilité sociale puisque 43% de la population a moins de 24 ans. Ce marché dérégulée à rendu pandémique une croissance des prix initialement marginale en raison de l’avidité des promoteurs, investisseurs alors que les acquéreurs se laissent aller au panurgisme. La dérégulation de ce marché ne convient pas à un foyer national juif où la solidarité doit prédominer.
Le taux de pauvreté est normalement égal à 60% du salaire médian mais compte tenu des prix anormalement élevés en Israël il serait plus significatif d’appliquer le seuil de pauvreté français de 1730 Euros ce qui nous amènerait à considérer que plus de la moitié de la population en Israël vit sous le seuil de pauvreté. Ce chiffre ne peut être justifié par la pauvreté des Israéliens arabes et des juifs orthodoxes, il conforte simplement la forte inégalité dans la répartition du revenu national due à une politique gouvernementale très inadéquate voire involontairement antisioniste.
Quelle devrait mathématiquement être la valeur médiane de d’un appartement familial ? Considérons un salaire médian de 1600 Euro, et le fait que le paiement d’un prêt ne devrait pas dépasser 30% de ce salaire afin d’éviter le cycle infernal du surendettement, c’est à dire 480 Euros: sur une période de 30 ans avec un taux de 4% et sans apport personnel, on obtient une valeur de 100 000 Euros (400 000 Shekels) ou 200 000 Euros (800 000 Shekels) avec deux salaires médians (les deux parents travaillant). Par ailleurs ces logements doivent se trouver à une distance raisonnable des zones d’activité économique permettant l’accès à l’emploi. Deux salaires égaux dans un couple est un élément théorique puisqu’en Israël une femme juive ne gagne environ que 68% du salaire d’un homme juif. Par ailleurs il faut aussi trouver des solutions de logement pour la moitié de la population ayant un salaire inférieure au salaire médian. Sur la base du revenu du travail la région Tel Aviv est inaccessible avec un prix moyen du m2 de 9 100 euros (environ 800 000 Euros pour 90 m2).
Souvent le revenu résiduel après paiement d’un prêt immobilier ne permet aux résidents d’entretenir correctement leur immeuble malgré des charges de chauffage négligeables et certains districts populaires de banlieue commencent à prendre l’allure de favélas ; malgré cela le prix reste élevé et on peut probablement trouver en Israël le prix du m2 de taudis le plus élevé au monde. Ces remarques sont fondées sur plus de cinquante années d’observations personnelles.
Des logements de luxe pouvant coûter jusqu’à 30 millions d’Euros bien qu’ils se trouvent à portée des missiles des terroristes sur le « kilomètre dit d’Or » à Tel Aviv face à la mer sont généralement destinés à des investisseurs étrangers mais le problème c’est que ces prix provocateurs ont une influence sur l’ensemble des prix du reste du pays et affectent le pouvoir d’achat de chacun.
Cette spéculation sauvage requiert des mesures gouvernementales fortes dans l’intérêt de tous les citoyens : préemptions, expropriations, limite des profits des promoteurs, qui doivent amener le prix de l’immobilier à être en adéquation avec les possibilités de la grande majorité des citoyens d’un foyer national Juif solidaire. De même un contrôle des Banques voire une nationalisation peut être envisagée car elles peuvent générer des phénomènes de contagions économiques en raisons du grand nombre de garanties personnelles qu’elles requièrent en plus des hypothèques et ainsi la difficulté d’une famille peut s’étendre à d’autres. La syndication du risque fait partie du métier de la Banque et celui-ci ne doit pas être reporté sur les individus mais sur le marché interbancaire.
6- Conclusion
Les négociations de paix impliquent une stabilisation des interlocuteurs qui devraient reconnaître l’État Juif d’Israël, s’engager à renoncer au terrorisme, séparer la religion des affaires civiles, devenir des démocraties pleines et entières et porter une grande attention au bien-être économique de leurs citoyens. Des accords de paix ne devraient qu’officialiser une paix constatée.
Cela pourrait requérir une ou plusieurs génération et en attendant Israël doit garder le contrôle de la sécurité sur l’ensemble des territoires et ne pas recommencer l’expérience de Gaza. Les nations occidentales devraient aussi montrer leur bonne volonté en ne s’immisçant pas dans des affaires qu’elles ne connaissent pas suffisamment alors qu’elles ont créé par leur hostilité antisémite la nécessité de l’existence d’un un foyer national juif et reconnaitre la capitale d’Israël: Jérusalem.
Il est indispensable d’élever le seuil de représentativité à la Knesset pour empêcher les petits partis de livrer au chantage envers les grands Partis lors de la formation des coalitions. Il faudrait aussi renoncer au scrutin proportionnel sur listes et obliger les candidats à la députation à se présenter devant les électeurs par circonscription géographique. Chaque député aurait ainsi à rendre des comptes aux citoyens tout au long de son mandat au lieu de se contenter de manœuvres internes dans son Parti. La classe politique devrait être renouvelée pour échapper au développement grandissant de la corruption qui est un moyen de s’exempter des mesures économiques dures prises contre les citoyens.
Israël en tant que foyer National Juif doit redevenir un pays solidaire et égalitaire à l’image des pays développés européens et non pas le pays des prix élevés et le royaume de la spéculation immobilière à outrance.
Pour les laïques Israël doit être une terre d’accueil pour les juifs qui seraient amenés à s’y réfugier (le reste de la population juive européenne et peut-être une partie croissante des juifs américain victimes de nouveaux mouvements hostiles) et pour les croyants Israël est un don divin, une terre sacrée qui ne doit pas faire l’objet d’un vil commerce qui le transformerait en veau d’or qui hâterait sa fin.