2025 : l’année où le régime des mollahs doit tomber

Une photo publiée par l'Organisation iranienne de l'énergie atomique le 4 novembre 2019 montre les installations d'enrichissement atomique du centre de recherche nucléaire de Natanz, à environ 300 kilomètres au sud de la capitale Téhéran. (Photo par HO / Organisation de l'énergie atomique d'Iran / AFP)
Une photo publiée par l'Organisation iranienne de l'énergie atomique le 4 novembre 2019 montre les installations d'enrichissement atomique du centre de recherche nucléaire de Natanz, à environ 300 kilomètres au sud de la capitale Téhéran. (Photo par HO / Organisation de l'énergie atomique d'Iran / AFP)

L’Iran connaît sa pire crise de tous les temps, affaibli en interne, défaite sur la plupart des fronts qu’il menait, mais paradoxalement ses installations nucléaires sont toujours intactes, et il souhaite toujours devenir un état nucléaire avec les répercussions mondiales que cela engendrent.

Face à cette situation, la question de la destruction du programme nucléaire iranien n’a jamais été autant d’actualité.

Une attaque ou non des installations nucléaires iraniennes est dans toutes les réflexions de l’establishment sécuritaire israélien qui se trouve face à un dilemme, peut-être le plus grand depuis le début de cette guerre : faut-il mener une attaque en Iran contre les installations nucléaires ? Quels sont les avantages et les inconvénients d’une telle démarche – et comment, le cas échéant, les États-Unis la soutiendront-ils ?

Bien sûr qu’il pourrait y avoir l’option de ne rien faire face à la menace iranienne et à décider qu’une telle démarche constituerait une moindre priorité, mais concrètement, Israël et le monde libre raterait une rare opportunité de ramener une certaine stabilité à la région.

Attaquer le complexe nucléaire iranien, qui s’étend sur la quasi-totalité du pays, seul ou avec l’aide de Washington, n’est pas une mince affaire, et cette attaque serait complètement différente de ce que nous avons vu dans le passé en Irak ou en Syrie par son ampleur et ses répercussions.

Tsahal a acquis assez de renseignements, ses pilotes sont prêts, et ils l’ont déjà prouvé à deux reprises. Israël a assez de force pour causer suffisamment de dégâts, bien plus importants que ce que pensent les Iraniens.

Bien sûr que dans l’idéal, d’une telle offensive devrait se faire avec les États-Unis, mais en cas de refus, Israël ne peut se permettre de dépendre des décisions américaines pour son avenir et sa sécurité, même si Washington reste son principal allié.

L’objectif d’une telle attaque doit être aussi le renversement du régime des mollahs. Si le régime de Téhéran tombe, le programme nucléaire sera abandonné.

Après l’attaque et les massacres du 7 octobre et les dernières révélations dans le dernier rapport transmis aux Nations Unis, encore plus accablant, de tortures, viols et autres sévices ou traitements cruels, inhumains ou dégradants vécus par les otages, et :

  • sachant que ces massacres ont été mené par les terroristes du Hamas avec l’aval de Téhéran ;
  • sachant la complicité et les liens inébranlables entre Téhéran et le Hezbollah ;
  • sachant que les Houthis, le dernier proxy de l’Iran continuent de tirer des missiles sur Israël, bloquent la route commerciale de la mer Rouge et causent des dommages au commerce mondial ;
  • sachant que le terrorisme islamique mondial est financé par l’Iran ;
  • sachant que le peuple iranien, victime d’une répression terrible aspire à retrouver sa liberté…

Il est temps de punir cet état criminel qui représente une réelle menace, bien sûr pour Israël, mais aussi pour l’ensemble des démocraties occidentales.

Il y aura le jour d’avant et il y aura le jour d’après… Et le monde se sentira beaucoup mieux ! Ce n’est pas qu’un vœu pieux, mais une nécessité qui est réalisable et possible !

Toutes les étoiles sont alignées, c’est le moment, après il sera trop tard !

2025 doit être l’année du renouveau !

à propos de l'auteur
Stéphan-Zeev Goldin Analyste sécuritaire et Conseiller dans différentes institutions israéliennes.
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