Ce fut une journée de douleur hier,
Et pour les derniers vivants
De l’enfer des camps
Probablement, de ces commémorations, l’une des dernières.
Ils nous laisseront en héritage le poids de leur fardeau
Le poids de leur tristesse, de l’absence de leurs mots,
Ces mots inexistants pour parler de l’indicible
Pour expliquer l’incompréhensible.
Alors que dans ces temps troublés
Il nous faut sans cesse nous justifier
De vouloir exister.
Nous les vivants, nous leurs enfants et petits-enfants
Nous aurons pour unique devoir
D’entretenir à jamais leur mémoire.
Et d’endosser leur histoire
Puissent les futures générations
Honorer leurs noms
Et faire d’eux des immortels
Dont nous entretiendrons la flamme éternelle
Aux négationnistes, révisionnistes et antisionistes de tous bords
Nous nous devons de leur crier haut et fort
Que notre rage de vivre n’est est que décuplée
Que notre droit de vivre n’est est que plus légitimé
Et qu’ils ne sont pas encore nés
Ceux que nous laisserons en douter !
Yaël Hassan